tag:blogger.com,1999:blog-35184168912798410242024-03-06T11:59:06.384-08:00Les petits prophètesBien que petits en longueur, les livres écrits par les douze prophètes, réunis en une seule section dans le canon hébreu, ne le sont pas par l'importance de leur message. Découvrez leur actualité !Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-75641409275761781122013-09-06T00:25:00.000-07:002013-09-06T00:25:13.482-07:00Sophonie 3<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 1 à 4</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
malheur à Jérusalem</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Que Jérusalem ne se réjouisse pas
en voyant le châtiment atteindre ses ennemis de toujours ! Le juste Juge
qui pèse les actions de chacun ne saurait laisser impuni ses crimes ! Si
Ammon et Moab ont été jugés en raison de leurs liens naturels avec le peuple de
Dieu, combien le mérite davantage Jérusalem, elle qui a été l’élue du cœur de
Dieu. Appelée à être sainte, la ville ne porte plus rien en elle des traces de
sa vocation. Comme les autres, elle est devenue rebelle, cruelle et impure.
Bien que propriété de Dieu, elle ne manifeste à Son égard ni soumission, ni
foi. Ses responsables, les premiers, se sont corrompus. Au lieu de le protéger,
ses chefs sont devenus les prédateurs du troupeau qui leur a été confié. Il n’y
a plus de fiabilité chez ses prophètes : à la place de la parole et des
visions de Dieu, ce sont des visions de leur propre cœur dont ils se font
l’écho. Quant aux prêtres, ils ont perdu complètement le sens du sacré.
Descendants d’Aaron, ils sont devenus disciples des fils d’Eli que Dieu
condamna avec sévérité : <span style="color: red;">1 Samuel 2,12-17.22.34</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">A quiconque il a été beaucoup
donné, il sera beaucoup demandé, a dit Jésus : <span style="color: red;">Luc
12,47</span>. Ce principe qui guide le jugement de Dieu ne s’applique pas
qu’aux individus. Il concerne aussi les peuples, et en particulier le peuple de
Dieu. Les dirigeants des peuples doivent le savoir : ils sont aux yeux de
Dieu les premiers responsables de l’égarement et de la corruption dans lesquels
vivent les multitudes qui leur sont confiées. Au jour du jugement, il sera
davantage demandé aux serviteurs de Dieu qu’aux membres au sujet de l’état dans
lequel Dieu trouvera le troupeau duquel ils avaient la direction. Que Dieu nous
donne conscience à chaque instant de la redevabilité de notre enseignement
comme des positions que nous prenons dans notre service.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 5</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
le Seigneur hors de cause</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Lorsque des enfants sont
rebelles et indisciplinés dans une famille, on s’interroge en premier sur
l’éducation que leur ont donnée leurs parents. Ont-ils été à la hauteur de leur
devoir et de leur responsabilité ? Le même parallèle pourrait être fait
avec le peuple de Dieu. L’état dans lequel se trouve Israël et ses chefs ne
serait-il pas dû à des carences de la part de Dieu ? Un tel propos,
affirme Sophonie, va à l’encontre des faits. Il n’y a aucun matin, dit le prophète,
où l’Eternel aurait manqué à Son devoir envers Son peuple. Dès le matin, comme
le dit aussi Jérémie, l’Eternel a envoyé vers Son peuple Ses prophètes qui
n’ont cessé de lui rappeler Ses voies, Ses préceptes, Ses commandements : <span style="color: red;">Jérémie 7,13.25 ; 25,3-4</span>. Mais, déplore le
prophète, ils n’ont pas écouté : <span style="color: red;">Jérémie
25,4 ; 26,5 ; 29,19</span>. Chaque matin, tel un père attentionné,
Dieu a produit Ses jugements pour avertir Son peuple du danger qu’il y a pour
lui de s’écarter de Ses voies. Mais celui-ci ne connaît pas la honte. Il
n’éprouve ni regret, ni culpabilité, ni remords pour sa conduite. Il n’apprend
rien des leçons que Dieu lui enseigne, des malheurs qui arrivent aux autres
pour les mêmes fautes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Quoi qu’on ait à traiter comme
situation de malheur dans une vie, n’oublions jamais que celle-ci ne peut
résulter d’un manquement divin. Ce n’est jamais par défaut de lumière que nous
glissons dans les ténèbres. Nous récoltons, par contre, souvent ce que nous
avons semé, parfois depuis des années. Nous sommes si endurcis de cœur que ce
n’est que lorsque nous sommes face aux conséquences désastreuses de nos actes
que nous sommes prêts à écouter. Souvent, il faut le dire, le malheur est le
seul langage que nous comprenions. Que Dieu pardonne la dureté de nos cœurs et
la surdité dont nous faisons preuve trop souvent à l’égard de Ses
avertissements ! <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 6 à 8</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
Si seulement…</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Après Sophonie, c’est l’Eternel
Lui-même qui prend la parole. Sophonie a servi d’avocat à Dieu. Il a voulu
qu’aux yeux de chacun la justice de Dieu soit établie clairement. Dieu n’est en
rien coupable de l’état lamentable dans lequel se trouve le peuple de Dieu.
Sophonie a été dans son rôle. Si c’est une chose de parler au nom de quelqu’un,
c’en est une autre, sous l’angle de la vérité, lorsque c’est cette personne
elle-même qui s’exprime. Quel que soit le sujet, la parole dite par le concerné
pèse toujours plus fortement que celle exprimée par ses porte-paroles. S’il
était juste que Sophonie le fasse, Dieu ne prend pas Sa propre défense. Ce
qu’Il exprime est à la fois le souhait de Son cœur pour Israël et Sa
souffrance. Le souhait du cœur de Dieu est qu’Israël apprenne des jugements
sévères qui ont frappé les nations. Ses jugements témoignent du caractère
destructeur de Sa colère lorsqu’elle s’exprime. Là où la colère de Dieu passe,
il ne reste rien : ni villes, ni royaume, ni êtres humains. La colère de
Dieu exprime à sa juste hauteur Sa haine du mal. Elle n’est ni démesurée, ni
incontrôlée. Elle révèle la sainteté de sa nature, Son aversion absolue pour le
péché, l’iniquité, l’injustice. Elle a pour objet, lorsqu’elle s’exprime,
d’inspirer la crainte, d’avertir.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Là est la souffrance de Dieu.
Israël a beau avoir sous les yeux le spectacle désolant des peuples que la
colère de Dieu a ravagés : il n’apprend rien. Au contraire ! Plus
Israël est repris, plus il se hâte de se pervertir. N’apprenant pas, il
s’endurcit. L’obstination d’Israël, son entêtement à persévérer dans ses voies
mauvaises blesse le cœur de Dieu. Ils lui arrachent de profonds soupirs. Car le
désir de Dieu n’est pas de juger Israël, mais de l’épargner. Ce que Dieu
souhaite pour lui n’est pas de l’ordre de la colère, mais de la communion. En
rapportant les pensées intimes de Dieu, Sophonie se fait l’écho d’Esaïe qui a
perçu le même son de voix : <span style="color: red;">Esaïe 48,17 à 19</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Sophonie comme Esaïe nous
rappellent qu’il y a deux façons de présenter la vérité qui touche à Dieu. La
première est d’en parler au travers de la connaissance que nous avons de Ses
attributs. C’est l’aspect extérieur de la vérité qui Le concerne. La seconde
est d’être si proche de Lui que l’on entend en quelque sorte les battements de
Son cœur. Cette seconde nécessite une proximité semblable à celle que connut
Jean, le disciple bien-aimé de Jésus : <span style="color: red;">Jean 13,23</span>.
Tous les témoins de Dieu, Ses serviteurs, aspirent à communiquer ce qui est
juste à Son sujet. Ils le feront bien s’ils s’appuient sur la connaissance
qu’ils ont de Ses attributs. Cependant seul celui qui vit dans l’intimité de
Dieu est capable de transmettre, dans une situation précise, les pensées et les
sentiments de Son cœur. Que Dieu me donne de chercher une telle proximité avec
Lui !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 9 et 10 </span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="color: blue; font-size: large;">:
effets du jugement sur les peuples</span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Si le jugement de Dieu est
nécessaire, il n’est pas une fin en soi. Bien que le jugement occupe une large
part dans les événements qui touchent à la conclusion de ce monde, son histoire
ne se termine pas avec lui. La note finale n’est pas dramatique, mais joyeuse.
Le projet de Dieu ne se conclut pas par l’échec, la mort, la destruction, mais
par la réussite, la louange, la
communion. Prophète du jugement et du jour de la colère de Dieu, Sophonie ne
s’arrête pas à eux. Il discerne, au-delà de leur exercice, les fruits heureux
qu’ils porteront parmi les nations. Le jugement est un feu purificateur. Il
opérera dans le cœur et l’esprit des peuples une transformation radicale. Saisi
par la crainte qu’Il leur aura inspiré, les peuples invoqueront Dieu, Le
serviront et Le célébreront avec des lèvres pures. Ses adorateurs, originaires
de toutes les nations viendront à Jérusalem pour Lui apporter dans la joie et
la reconnaissance leurs offrandes. Sur toute la terre, il n’y aura alors qu’un
seul culte, qu’un seul nom prononcé avec amour par toutes les bouches :
celui de Dieu, le Dieu d’Israël.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Alors que Jésus quittait Ses
disciples, Il leur donna l’ordre d’aller vers toutes les nations pour faire de
leurs gens Ses disciples : <span style="color: red;">Matthieu 28,16 à 20</span>.
Les Actes des apôtres nous témoignent des efforts entrepris pour la réalisation
de ce mot d’ordre du Maître. L’Evangile va croissant et pénètre de plus en plus
dans des contrées où le nom de Jésus n’est pas encore connu : <span style="color: red;">Colossiens 1,6</span>. Vingt siècles plus tard, l’ordre de
mission de Jésus n’est toujours pas réalisé. Pire ! Certains pays, où
l’Evangile s’est implanté de bonne heure, lui ont fermé la porte. Ce que
l’Eglise n’a pu accomplir, le jugement de Dieu le fera. Le jugement n’inaugure
pas la fin du monde, mais la réalisation intégrale du dessein de Dieu pour les
nations : leur conversion et leur adhésion à Sa Personne. Ne soyons donc
pas troublés par les temps difficiles qui viennent. Ils précèdent les temps les
plus heureux de l’histoire. Soyons en avance sur elle : dès maintenant,
adorons Dieu, servons-Le et apportons Sa Parole à tous les peuples. Ne cessons
pas de prier la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples : Notre
Père ! Que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel : <span style="color: red;">Matthieu
6,9-10</span>. Levons nos têtes ! Le temps de l’exaucement de cette prière
arrive !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 11 à 13 </span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="color: blue; font-size: large;">: le reste d’Israël</span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Jour d’effroi et de
purification pour les nations, le jour de la colère de Dieu le sera aussi pour
Israël. Car Israël autant que les nations a besoin d’être purifié. De son sein
doit aussi être arraché tout ce qui offense Dieu. Le péché du peuple de Dieu,
sa vanité ne sont pas plus supportables aux yeux de Dieu que celui des autres
peuples. La purification d’Israël n’a pas pour objet de le détruire, mais de le
mettre dans les conditions le rendant enfin apte à remplir sa vocation. La
purification consiste à faire disparaître à jamais ce qui a été comme une tache
dans le peuple de Dieu, mais ne doit plus être. Mensonge, orgueil, injustice,
iniquité doivent être bannis à jamais. Pour se faire, une seule voie est
possible. Israël doit être dégraissé, affaibli, diminué, réduit presque à
néant. Il doit être restreint à un reste pauvre, sans force qui, pour vivre et
survivre, n’a qu’un seul recours : placer sa confiance en son Dieu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Nous aimerions bien en tant que
peuple de Dieu que l’œuvre de sanctification que Dieu opère dans notre vie ne soit
pas douloureuse. Ce souhait s’avère impossible. Le mal qui habite en nous est
si imbriqué à ce que nous sommes qu’il ne peut être extirpé sans souffrance.
Ses racines sont si profondes que, tel le jardinier avec les chardons, Dieu est
contraint d’aller au fond de notre cœur pour arracher la plante. Le jardinier
le sait : ne travailler qu’à la surface ne résout rien. La source du mal
est cachée. Elle doit être ôtée, sortie de la terre de laquelle elle se
nourrit, mise à la lumière pour périr. Ce n’est que rendus faibles que nous
sommes humbles et que notre relation avec Dieu devient ce qu’Il veut qu’elle
soit. N’ayons pas peur de la sanctification. Demandons-là à Dieu, car, empêtrés
comme nous le sommes dans nos péchés, nous sommes incapables de la produire. Le
résultat en sera une grande pauvreté suivie d’une grande liberté ! Que
Dieu soit magnifié pour l’œuvre de grâce qu’Il opère en nous ! Il ne veut
qu’une chose : nous amener à ressembler à Jésus ! Mais le
voulons-nous ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 14 à 20</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
l’avenir heureux d’Israël</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">La colère de Dieu passée, Sion
est invité à entrer dans la joie de son Dieu. Les paroles de Sophonie font ici
écho au cantique du Bien-aimé : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et
viens ! Car l’hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s’en est
allée. Dans le pays, les fleurs paraissent, le temps de chanter est arrivé :
<span style="color: red;">Cantique des cantiques 2,10 à 12</span>. » Il y a
aussi dans le temps de Dieu, un temps pour tout. Celui de la colère passé,
vient celui de la consolation et de la joie. Israël n’a plus à rougir de son
passé. Il n’a plus non plus à s’en affliger. L’œuvre de purification accomplie,
une page nouvelle peut être tournée. Israël peut être rétabli. Semblable à
celui du fils prodigue, son retour à Dieu fait toute la joie de Son cœur. « Amenez
le veau engraissé et abattez-le, ordonne le père aux serviteurs. Mangeons,
faisons la fête, car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ;
il était perdu et il a été retrouvé : <span style="color: red;">Luc 15,23-24</span>. »
Alors que ton Dieu exulte de joie et d’allégresse pour toi, Israël, convient-il
que tu restes dans le regret, la tristesse, l’abattement ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Toute personne qui a vécu un
traumatisme le dit : il faut du temps pour réaliser que ce qui l’a marqué
s’efface. Alors que, constamment tout au long de son histoire, Israël a été
piétiné par ses ennemis et l’objet de la disgrâce de Dieu, le peuple de Dieu a
du mal à croire que son malheur est terminé. Un fait devrait pourtant l’en
convaincre : c’est la présence en son sein, sur le trône de Jérusalem de
son Roi : le Seigneur. A cause de Lui, Israël peut le croire : le
temps du malheur est bien fini. Si certains de ses gens sont encore loin, ils
ne le resteront pas. Ils seront ramenés. Il ne faut pas qu’un seul manque. Tout
Israël doit entrer dans la joie de son Dieu. L’heure est venue pour Israël d’être
pour le monde ce que Dieu a toujours voulu qu’il soit : un sujet de
gloire, d’honneur et de louange à Son nom. Le plan de Dieu serait un échec si
tel n’était le cas.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Pour nous qui sommes issus des
nations, réjouissons-nous avec Sion ! Olivier sauvage, nous avons par
Jésus-Christ été greffés sur son tronc : <span style="color: red;">Romains11,17</span>.
Souvenons-nous que, si nous sommes comptés au nombre des élus, ce n’est pas
nous qui portons la racine, mais elle qui nous porte : <span style="color: red;">Romains 11,18</span>. Apprenons également de l’appel de
Sophonie adressé à Sion de se réjouir ! Nous ne devons pas nous affliger
plus longtemps pour nos péchés que nécessaire. Le faire serait faire honte à la
puissance restauratrice de la grâce de Dieu. L’important n’est pas notre
dignité, mais l’abondance de la grâce dont nous sommes l’objet. C’est elle que
nous devons, avec la joie de Dieu, célébrer ! Que la joie du salut soit
aujourd’hui et demain la marque toujours présente du témoignage rendu à la
grâce de Dieu ! C’est sa louange et sa gloire que Son peuple est appelé,
par-dessus tout, à célébrer : <span style="color: red;">Ephésiens 1,5</span>.<o:p></o:p></span></div>
Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-7699467931357777892013-08-24T00:00:00.003-07:002013-08-24T00:04:28.617-07:00Sophonie 2<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 1 à 3</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
appel aux humbles</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Si Sophonie annonce avec
vigueur l’imminence du jour du Seigneur, ce n’est pas uniquement à destination
des impies qu’il le fait. Parce qu’il est au service de Dieu comme sentinelle,
le prophète se doit de dire à ses contemporains ce que Dieu lui a transmis.
Rien ne laisse cependant présager, dans le contenu des annonces qu’il fait, que
celui-ci va porter du fruit et avoir un impact significatif auprès d’eux.
L’histoire démontre d’ailleurs l’inverse. Bien que la repentance et les
réformes entreprises par Josias aient permis un sursis, le jugement de Juda
était scellé depuis Manassé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Le message de Sophonie
s’adresse à toute la nation, mais il vise surtout un groupe particulier de
personnes en son sein : les humbles. Eux seuls, chez qui se trouvent
encore une sensibilité pratique pour Dieu, sont en mesure de faire quelque
chose d’utile pour leurs vies et leur avenir du message du prophète. L’annonce
de l’imminence du jour de la colère du Seigneur ne doit pas être source de
résignation ou de démobilisation, mais l’occasion qui leur est donné de se
sanctifier encore davantage. Si pour les impies qui les entourent,
l’extermination est inéluctable, elle ne l’est pas pour eux. Un reste
subsistera dont ils peuvent faire partie : <span style="color: red;">v 3</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Le même mot d’ordre que celui
de Sophonie conclut le livre de l’Apocalypse à l’intention des justes : « Et
il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car
le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui
qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la
justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens
bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son
œuvre : <span style="color: red;">Apocalypse 22,10-11</span>. » Les
signes annonciateurs de la fin ont une double portée. Ils sont là pour dire à
l’impie que son jugement est proche. L’exemple de Noé montre malheureusement
que, bien que prévenu, celui-ci n’en tient aucun compte : <span style="color: red;">2 Pierre 2,5 ; Hébreux 11,6</span>. Ces signes parlent
aussi au juste. Plus efficaces qu’un sermon, ils sont une incitation pressante
pour lui à se préparer, par la justice de ses actes, à être trouvé digne de son
Dieu. Qu’au fur et à mesure que Tes pas se font entendre, notre vie se détache
du péché de ce monde pour épouser la justice de Ton royaume, ô Dieu !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 4 à 7</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
extermination annoncée des philistins, à l’ouest</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">L’invitation lancée aux humbles
du pays à chercher le Seigneur et la justice est d’autant plus d’actualité que
l’extermination des peuples hostiles à Juda qui sont dans son entourage est arrêtée.
Le pays des philistins à l’ouest, en premier, sera ravagé. Les villes du bord
de la mer seront dévastées, privées d’habitants. Elles seront redonnées au
reste de Juda qui y fera paître ses troupeaux. Ce retournement de situation
inimaginable ne sera dû qu’à une seule cause : l’intervention souveraine
de Dieu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Alors qu’Israël vit aujourd’hui
sous la menace permanente de voisins hostiles, il aurait tout à gagner à relire le livre de Sophonie.
Le salut d’Israël ne tient qu’à une seule chose : la fidélité de Dieu. Il
passe en même temps par un phénomène présent tout au long des âges : la
sanctification du reste qui Lui est attaché. « Le reste qui subsiste,
sauvé du jugement, devient le fondement d’un développement ultérieur… la marche
avec Dieu du reste fidèle sauve l’avenir du monde. Ils sont les vrais porteurs
de l’histoire en général et, dans l’Ecriture, les véhicules de la chronologie
du monde : Erich Sauer. » C’est ce reste fidèle aujourd’hui encore
qui est la courroie de transmission des différentes étapes du dessein de Dieu.
C’est par elle que celui-ci s’accomplit dans une continuité sans rupture.
Insignifiante aux yeux du monde, la présence des hommes fidèles à Dieu en son
sein est de la plus haute importance pour Lui. Car ils sont « les agents
de chaque nouveau commencement et témoigne de l’unité du plan salvateur de
Dieu : Erich Sauer. » Que Dieu nous donne la conscience de la valeur
élevée que nous avons à Ses yeux dans ce monde, une valeur plus importante que
celle de ses dirigeants qui passeront et dont l’œuvre mourra avec eux !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 8 à 11</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
extermination de Moab et d’Ammon, à l’est</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Après les philistins, c’est à
Moab et Ammon, les deux peuples issus de l’union des filles de Lot avec leur
père : <span style="color: red;">Genèse 19,30 à 38</span>, que Sophonie fait
part des menaces de jugement de Dieu. Le jugement que Dieu prononce sur des
peuples n’est jamais arbitraire. Il est toujours motivé par des faits précis
qui ont provoqué Sa colère. Ici, c’est l’attitude de Moab et d’Ammon, cousins
éloignés du peuple de Dieu, qui est en cause. Dieu, dit le prophète, a entendu
les outrages et les injures dont ils se sont rendus coupables envers Israël au
temps de leur détresse. L’acte de condamnation d’Ammon et de Moab n’est pas
propre à Sophonie. On le retrouve dans plusieurs autres livres prophétiques
traitant du même sujet : <span style="color: red;">Esaïe 15 et 16 ;
Jérémie 48,25-27 ; Ezéchiel 25,1 à 11</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Le jugement prononcé par Dieu contre les deux peuples n’est pas fortuit. Il répond à une logique qu’il vaut
la peine de méditer. Moab et Ammon seront rendus, dit Sophonie, semblables à
Sodome et Gomorrhe, les deux villes desquelles Lot, leur père, a été sauvé. La
motivation des deux filles de Lot, en couchant avec lui, n’était pas d’ordre
moral. Isolées dans leur grotte, après la destruction des deux villes et la
mort de leur mère : <span style="color: red;">Genèse 19,26</span>, les deux
filles du neveu d’Abraham n’avaient qu’un souci : perpétuer la descendance
de leur père : <span style="color: red;">Genèse 19,32</span>. Comme il le
fit pour Abraham et Agar, Dieu exauça leur souhait. Nous sommes ici au début
des choses. Sophonie, inspiré de Dieu, révèle ce qui en sera la fin. Il
confirme la parole de Jésus au sujet de ce que le jugement arrachera dans le
monde : Toute plante, dira-t-Il, que mon Père n’a pas plantée sera
déracinée : <span style="color: red;">Matthieu 15,3</span>. Moab et Ammon
ont échappé au jugement de Sodome et Gomorrhe. Ils sont nés par des moyens
charnels du salut de Lot. Ils ne subsisteront pas. Le souhait des deux filles
de Lot ne se réalisera pas. Moab et Ammon seront à leur tour rendus semblables
aux deux villes honnies.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Le jugement de Dieu n’est pas
arbitraire. Il ne fait que rendre à chacun la moisson de ce qu’il est. Ce qui
est né de la chair subit le jugement réservé à la chair : la mort. Seul ce
qui vient de Dieu a le pouvoir de passer au travers du jugement de Dieu :
cf <span style="color: red;">1 Corinthiens 3,12 à 15</span>. Que chacun dès lors
s’examine et sois sûr de la nature de ce qui l’identifie !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;">V 12 à 15</span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"> <span style="color: blue;">:
extermination des peuples du nord et du sud</span><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Sophonie termine le tour d’horizon
des peuples qui subiront le jugement de Dieu en s’adressant de Sa part aux
grandes puissances de l’époque au sud (les Koushites), et au nord du pays (les
Assyriens). Pour elles aussi, comme pour les autres, pas de salut ! Ces
grandes puissances ont beau se croire invincibles : elles finiront elles
aussi en ruines. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Une place spéciale est donnée
par le prophète à Ninive, la capitale assyrienne. On le sait : ce n’est
pas la première fois que la grande ville entend parler du jugement imminent de
Dieu sur elle. Au temps de Jonas, le prophète, elle a été avertie. Suite à sa
repentance, Dieu lui a fait grâce. Ninive a survécu : <span style="color: red;">Jonas 4,11</span>. Mais la grande ville ne s’en est pas
souvenue. Il suffira de quelques générations pour qu’elle retourne dans ses
crimes et ses exactions. Pire ! La grâce dont elle a été l’objet l’a
rendue arrogante. Epargnée une première fois, Ninive se croit désormais
invincible. Mais le temps de la grâce et de la patience de Dieu est terminé.
Nahum l’a annoncé, Sophonie le confirme : Ninive va affronter de plein
fouet la colère de Dieu. La ville sera un lieu dévasté qui servira de gîte à
des animaux sauvages de toute espèce. Sa destruction est arrêtée ! Elle
sera si complète et di radicale qu’elle frappera l’esprit de quiconque passera
près de ses ruines !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Que ce soit Ammon, Moab ou
Ninive, ce n’est pas sans avoir connu le Seigneur que ses peuples seront jugés.
Les uns étaient proches parents d’Israël, les autres ont été l’objet de la
miséricorde de Dieu. La colère de Dieu est le résultat du mépris de Sa grâce.
Ceux qui la subissent ne sont pas des victimes, ils sont inexcusables. La grâce
dont nous sommes l’objet nous rend responsables de vivre à la hauteur du don
reçu. Ne la prenons pas comme un cadeau bon marché ! Souvenons-nous qu’elle
exprime la main tendue d’un Dieu qui ne désire pas la mort du méchant, mais sa
conversion et son salut : <span style="color: red;">Ezéchiel 18,23 ;
33,11</span>.<o:p></o:p></span></div>
Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-51851998391740046632013-08-17T00:47:00.000-07:002013-08-17T00:47:03.490-07:00Sophonie 1<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, serif; font-size: 10pt; line-height: 115%;">Le premier verset du livre nous
situe le cadre et l’époque au cours desquels Sophonie délivra son message. Sur
les douze tribus que comptaient Israël, dix sont déjà parties en exil. Seul
subsiste le royaume de Juda, légué en piteux état à Josias par ses pères.
Josias sera reconnu comme l’un des meilleurs rois parmi tous. Habité par le
souci de réhabiliter le culte de l’Eternel, après que le livre de la loi ait
été trouvé dans les ruines du temple, Josias entreprendra de grandes
réformes : </span><span style="color: red; font-family: Georgia, serif; font-size: 10pt; line-height: 115%;">2 Chroniques 34 et 35</span><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: 10pt; line-height: 115%;">. Nous ne
savons pas à quel moment du règne de Josias, Sophonie s’est adressée à son
peuple. Malgré les réformes entreprises par le roi, le message de Sophonie n’a
rien de rassurant pour Juda et Jérusalem. La cause en est que Sophonie a le
regard de Dieu sur la situation. Même si Josias est entier dans sa volonté de
rétablir en Juda le culte rendu à l’Eternel, c’est loin d’être le cas chez les
autres responsables du peuple : prêtres, chefs ou prophètes… Juda est déjà
engagé trop loin sur la pente qui la mène à la ruine pour être relevé. Les
habitudes mauvaises sont trop ancrées. Sophonie annonce donc la venue du jour
de Dieu qui, certes, frappera tous les peuples ennemis d’Israël, mais ne
l’épargnera pas non plus. Le message du livre se termine cependant sur une note
d’espoir. Israël ne sera pas, comme Ninive, complètement et pour toujours
détruit. Un reste de pauvres et d’humbles subsiste au travers desquels
l’Eternel va redonner un avenir à Israël. Le jour de l’Eternel sera un jour de
jugement et de purification. Il sera suivi d’un jour de salut et de gloire pour
Israël et pour tous les peuples. Tel est le contenu général du message de
Sophonie !</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 1 à 6</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
annonce du jour de la grande moisson</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Que la terre et le monde le
sache ! Les choses ne vont pas indéfiniment rester telles qu’elles sont.
Vient le jour où la grande faucheuse de Dieu va parcourir la terre et détruire
tout ce qui a vie : êtres humains, oiseaux du ciel, poissons de la mer,
bêtes de toutes sortes … L’homme, dit l’Ecriture à plusieurs reprises, est
comme l’herbe : <span style="color: red;">2 Rois 19,26 ; Psaumes
90,5 ; 92,7 ; 102,11 ; 103,15 ; Esaïe 40,6-7</span>. Or
l’herbe n’est pas appelée à vivre toujours. Vient le jour où elle est coupée et
finit séchée pour être recueillie ou brûlée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Sophonie n’est pas le seul
auteur de la Bible à décrire Dieu sous les traits d’un paysan. A sa suite,
Jean-Baptiste reprendra l’image. Le Christ qui vient, dira-t-il, a sa fourche à
la main. Il est venu pour nettoyer son aire, recueillir son blé et brûler la
paille : <span style="color: red;">Matthieu 3,12</span>. La moisson de Dieu
est le temps où Il met définitivement un terme au mal et à toutes les pratiques
qui en découlent : <span style="color: red;">Sophonie 1,3</span>. Le monde
ne veut plus s’en souvenir : <span style="color: red;">2 Pierre 3,5-6</span>.
Mais ce que Dieu a fait une fois, par le déluge, Il peut le faire une seconde fois.
Et Il le refera, affirme Sophonie !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Il est inévitable que le
jugement qui va frapper le monde touche aussi le peuple de Dieu. Le peuple de
Dieu est l’endroit par excellence où le mal, de manière permanente, devrait
être jugé : cf <span style="color: red;">1 Corinthiens 5,11 à 13</span>. Si
donc Dieu juge le mal qui est pratiqué dans le monde, à fortiori doit-Il aussi
le faire parmi le peuple de Dieu. Si le jugement qui frappe le monde a valeur
de destruction, il a, parmi le peuple de Dieu, plutôt valeur de purification.
Par le jugement, dit Sophonie, Dieu veut ôter de Juda ce qui reste de Baal, ses
prêtres et ses adorateurs, l’idolâtrie qui se pratique dans le pays, ceux qui
mélangent le culte rendu à Dieu à celui d’autres idoles païennes et, enfin,
tous ceux qui vivent comme s’Il n’existait pas : <span style="color: red;">v
5 et 6</span>. Dieu veut faire de Son peuple un peuple qui vit à Sa gloire, qui
Lui soit digne. Le jugement a donc valeur de sanctification.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Il se peut que, comme Israël et
Juda, il y a longtemps que nous soyons à Dieu. Dieu nous a fait entrer dans Son
alliance et nous sommes Son peuple. Bien des choses cependant dans nos vies ne
sont pas à Sa gloire. Elles ne relèvent pas de la foi ou de l’attachement à
Lui, mais sont comme des résidus de cultes idolâtres, des passions malsaines
desquelles nous n’arrivons pas, même avec le temps, à nous détacher. Au lieu
d’être un métal précieux et de haute qualité, il se trouve que notre foi est
mélangée. A côté de l’or précieux, il y a d’autres matériaux qui n’ont rien à y
faire. Puisque nous ne faisons pas ce qu’il faut pour qu’il en soit autrement,
la seule solution qui reste à Dieu est de le faire pour nous. Le feu de
l’épreuve et le châtiment de Dieu ont ce but : <span style="color: red;">1
Pierre 1,6-7 ; Hébreux 12,4 à 11</span>. A travers eux, Dieu veut purifier
notre foi en éliminant d’elle les scories. Il veut nous donner de participer à
Sa sainteté. Acceptons dès maintenant la correction de Dieu ! Dieu nous
donne maintenant d’y avoir part pour que, au jour du jugement et de sa colère,
nous ne soyons pas condamnés avec le monde : <span style="color: red;">1
Corinthiens 11,32</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: red; font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;">V 7 à 18</span></span><span style="font-family: Georgia, serif; line-height: 115%;"><span style="font-size: large;"> <span style="color: blue;">:
le jour du Seigneur</span></span><span style="font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">La crainte de Dieu, dit le
sage, est le commencement de la sagesse : <span style="color: red;">Proverbes
9,10</span>. C’est trop souvent parce qu’elle nous fait défaut que le péché, le
compromis, l’indulgence envers ce que Dieu réprouve subsistent dans nos vies.
Pour le prophète Sophonie, l’heure n’est plus pour Juda au temps de la
persuasion. Le jour du Seigneur arrive, jour où Il fera rendre compte à chacun
de sa conduite. Il en est, à l’approche de ce jour, comme à l’instant où l’on
voit une catastrophe imminente fondre sur soi. Toute parole est inutile. Chacun
est placé devant soi et la vérité de sa propre fin. C’est dans la conscience de
cette réalité que nous devrions vivre à chaque instant. Si tel était le cas,
nul doute que la crainte de Dieu nous préserverait de bien des compromis.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Habité par la conscience de
l’imminence du jour du Seigneur, l’heure n’est plus pour Sophonie au dialogue
ou aux pourparlers. Sophonie n’est pas un médiateur entre Dieu et ses frères.
C’est un héraut ! Il est là pour délivrer un message et ordonne pour se
faire le silence. De la part de Dieu, il annonce que tout est prêt : le
sacrifice est préparé et les invités sont là. Les prophètes qui précédaient
Sophonie n’étaient pas dans la même situation que lui. Il en était d’eux comme
il en est pour les mariés six mois avant la date de leur union. Invitations,
faire-part sont envoyés et chacun qui les reçoit doit se prononcer. Mais la
veille ou le jour même du mariage, il est trop tard pour se décider. Où l’on
fait partie de la fête ou on n’en fait pas. C’est avant qu’il fallait
réfléchir.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Il y a dans l’histoire du monde
beaucoup de jours terribles et dramatiques. Aucun d’eux cependant n’est
comparable à ce que Sophonie appelle le jour du Seigneur. Le jour du Seigneur
est un jour de sacrifice : <span style="color: red;">v 7</span>, le jour où
tout ce que le regard saint de Dieu ne peut supporter ici-bas et parmi Son
peuple sera détruit. C’est l’heure où Dieu demande compte à ceux qui L’ont
connu d’abord de leur conduite violente et idolâtre : <span style="color: red;">v 8 et 9</span>. En ce jour, ce ne sera plus des chants de
joie et des cris d’allégresse que l’on entendra, mais des hurlements de
désespoir et de douleur : <span style="color: red;">v 10 et 11</span>. En ce
jour, il sera inutile d’espérer échapper à Dieu. L’Eternel fouillera chaque
coin et recoin de Jérusalem comme un voleur le fait avec sa lampe. Il fera
sortir de leur apathie et de leur indolence tous ceux qui, insouciants, se sont
laissés aller à eux-mêmes sur leur couche. En un instant, tout leur sera ôté.
C’en sera fini du confort trompeur dans lequel ils vivaient. Leurs biens seront
saccagés et leurs maisons et leurs vignes passeront à d’autres :<span style="color: red;"> v 12 et 13</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Habité par la vision du caractère
effrayant et irrémédiable du jour du Seigneur, Sophonie n’a pas de mots
suffisamment forts pour décrire ce que sera ce jour pour l’humanité. Si
certains, lassés de voir l’iniquité s’épanouir autour d’eux, étaient tentés de
souhaiter voir ce jour venir : cf <span style="color: red;">Amos 5,18</span>,
Sophonie, avec tous ceux qui, comme lui, ont reçu la vision de ce qu’il sera,
fait tout pour les en dissuader : <span style="color: red;">Joël 1,15 ;
2,1.11.31 ; Amos 5,18 à 20</span>. Le jour de l’Eternel sera le jour de la
détresse totale pour tous les peuples. Nul homme, nul guerrier, nul stratège ne
pourra y échapper. Le jour de l’Eternel sera pour tous les pécheurs le jour du
face à face direct avec Sa colère. Ce sera le jour où toute la colère de Dieu,
contenue depuis des siècles, se donnera libre cours. Ce sera, non seulement un
jour de détresse et d’angoisse, mais un jour de ravage et de destruction totale
sur la terre, un jour où les éléments eux-mêmes serviront Dieu dans l’exécution
de ses châtiments, comme il en fut au jour de la mort de Son Fils, jour où la
nuit vint en plein midi : <span style="color: red;">Matthieu 27,45</span>.
En ce jour, les hommes du monde entier comprendront à quel point ce sur quoi
ils ont construit leur sécurité, argent et or, était vain. De leur fortune, il
ne restera rien. Tout sera réduit en cendres par le feu de la jalousie de Dieu !<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%;">Que Dieu, en ce jour, aie pitié
de nous et nous donne de considérer les choses de nos vies à la lumière de Sa
connaissance ! Tout le reste ne peut être que futile et vain !<o:p></o:p></span></div>
Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-69283476153493536692013-08-13T01:03:00.000-07:002013-08-13T01:03:03.361-07:00Nahum 3<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le dernier
chapitre du livre de Nahum est entièrement consacré au malheur qui va frapper
Ninive. Le prophète revient particulièrement sur les péchés qui en sont la
cause. Ville antique d’importance, Ninive avait établi des relations
politico-commerciales avec de nombreux royaumes. Le temps est venu pour le
Seigneur de dévoiler ce qui se cachait derrière la politique d’alliance menée
par la grande ville assyrienne. Les nations qui ont fait commerce avec elles
vont comprendre qu’elles se sont fait avoir. Ninive n’est et n’a jamais été une
partenaire fiable. Elle est comme une prostituée qui vend ses services aux plus
offrants : <span style="color: red;">v 4</span>. Aujourd’hui liée à tel
royaume, demain, par le jeu des circonstances et des faveurs, elle peut l’être
à son ennemi. Ninive n’agit pas dans la lumière. Elle a recours à la puissance
des ténèbres, multipliant sortilèges et pratiques occultes pour mieux tromper
et séduire ses victimes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il se peut que,
comme pour les contemporains de Ninive dans le passé, nous soyons séduits et
fortement impressionnés par l’aura dont rayonne une grande puissance. Vient le
moment où éclatent au grand jour les mensonges et les pratiques honteuses qui
se trouvent derrière ce prestige. Cette grande puissance n’est pas un
partenaire fiable. Autant, un jour, elle se montre amie avec l’un, établissant
ici une alliance, autant, le lendemain, derrière le dos des premiers, fait-elle
la même chose avec celui qui est son ennemi. Il y a loin entre ce qui est
visible en façade et la réalité des choses. Vient le moment où le Seigneur
écarte le voile, « fait remonter le bas de la robe de la prostituée jusqu’à
son visage et la met à nu au vu et au su de tous : <span style="color: red;">v 5</span>. » L’alliée que l’on croyait sûre et fiable apparaît alors
pour ce qu’elle est réellement : une prostituée qui achète des clients
avec ses charmes. La description que Nahum fait de Ninive ne colle-t-elle pas à
la réalité de ce que sont, aujourd’hui encore, les grandes puissances qui, parce
qu’elles se pensent invincibles, se croient tout permis ? Le jugement
commence pour elles au moment où le Seigneur révèle ce qui était caché jusque
là !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ninive aurait
dû pourtant se méfier. Il n’était pas si loin que cela le temps où d’autres
puissances, aussi fortes qu’elles, sont tombées : <span style="color: red;">v
8 à 11</span>. Rien n’aveugle plus que l’orgueil. Qui en est remplit se croit
intouchable et se persuade que ce qui est arrivé aux autres ne peut lui
arriver. Pourtant la réalité est là ! Les chars de guerre de l’ennemi sont
bien dans la ville, des monceaux de cadavres jonchent les rues : <span style="color: red;">v 1 à 4</span>. Parce qu’elle s’est montrée traître et
commerçante avec tous, Ninive périra seule, sans l’aide et le secours de
personne. Quiconque ne voit dans les autres que des clients potentiels et une
source de profit ne doit pas s’étonner de se retrouver seul au moment de la
difficulté. C’est sans regret que la grande ville va tomber. Tous ceux qui
assistent à sa chute sont unanimes : Ninive n’a que ce qu’elle mérite :
<span style="color: red;">v 19</span>. Elle ne fait que récolter le mal que,
partout, elle a semé !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le temps vient
aussi pour Dieu de juger les Ninive modernes, grandes puissances commerçantes,
telles les USA, qui ne poursuivent sur toute la planète que leurs intérêts. Le
Seigneur commence à dévoiler ce qui se trouve caché derrière leur apparente
réussite. Ces Ninive-là ne sont pas plus fiables que la grande ville du passé :
elles ne sont que des prostituées. Tout en leur sein n’est que mensonge,
pratiques occultes et ténébreuses. Aussi fortes pensent-elles être, vient le
jour où elles s’écrouleront sous les coups multipliés et conjoints de leurs
adversaires. Consterné, le monde comprendra que le moment est venu pour Dieu de
faire justice et de faire rendre compte à chacun de la fourberie de ses actes !
Sommes-nous prêts pour ce jour, le grand jour de la colère ?<o:p></o:p></span></div>
Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-68350064985966471192013-08-12T01:52:00.002-07:002013-08-12T01:52:54.577-07:00Nahum 2<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Alors que les Assyriens
sont à la porte de Jérusalem, le chapitre 2 débute en invitant le peuple de
Juda à se réjouir : <span style="color: red;">v 1</span>. Ce que voient les
yeux du peuple de Dieu lui dit que sa fin est venue. Mais les yeux de la foi ne
considèrent pas ce que les yeux physiques aperçoivent. Objet d’une vision,
Nahum voit la situation avec le regard de Dieu, Celui qui voit les choses en
leur fin et non telles qu’elles se présentent sur le moment. Fort de ce point
de vue, le prophète peut rassurer le peuple. Juda n’est pas appelé à
disparaître maintenant. Alors que la guerre est à la porte, il peut proclamer
la paix à ses habitants. Le peuple de Dieu a encore un futur. Il peut encore
faire des vœux, faire des voeux pour l’avenir, se préparer pour célébrer les
fêtes que le Seigneur a instituées pour qu’il se souvienne des hauts faits
accomplis dans le passé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Alors que les
signes de la fin s’amoncellent, il y a danger pour le peuple de Dieu de
n’interpréter le temps dans lequel il vit qu’à leur lumière. Il nous faut,
certes, comprendre les signes des temps : <span style="color: red;">Matthieu
16,3</span>, mais nous devons en même temps nous garder de conclusions hâtives.
Un sursis de jours nombreux peut encore nous être donné. La fin qui viendra
peut encore être repoussée à plusieurs années. Notre temps n’est pas d’abord
entre les mains des hommes forts de ce monde, conquérants d’un jour vite
renversés, mais entre celles de Dieu qui, seul, décide du sort de Son peuple.
Même si les temps sont mauvais, nous devons continuer à travailler, élaborer
des projets et construire comme si nous n’étions l’objet d’aucune menace. Car
Dieu seul décide si la menace que voient nos yeux sera mise à exécution et nous
privera de notre liberté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ce que Dieu a
fait une fois, Il peut le reproduire de nombreuses fois. La parole de Nahum à
Juda est la réplique même de celle de Moïse à Israël, acculé à la Mer rouge et
face aux Egyptiens : <span style="color: red;">Exode 14,13</span>. Les
Egyptiens que leurs yeux voyaient, ils ne les verraient plus : de même
pour Ezéchias et les Assyriens : <span style="color: red;">2 Rois 19,5 à 7</span>.
Que Dieu nous donne d’être réceptifs à Sa voix afin de juger des choses, non à
la lumière de la façon avec laquelle elles se présentent, mais selon Son point
de vue !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Alors qu’Ezéchias
et tout Juda, repliés à Jérusalem, sont l’objet des menaces prétentieuses de
Sanchérib, le roi d’Assyrie, Nahum, contre toute logique, invite le peuple à
écouter le bruit des pas de celui qui leur apporte, de la part de Dieu, la
bonne nouvelle de la paix. Toutes les oreilles du peuple de Dieu étaient en
alerte dans l’attente d’une seule chose : l’écho assourdissant du bruit
des pas de l’armée du roi assyrien venue pour le faire captif, comme il l’avait
déjà fait pour tant d’autres avant eux ! Mais, connecté à Dieu, Nahum
entend autre chose. Le bruit de pas qu’il perçoit n’est pas celui de l’armée
assyrienne, mais de la troupe venue de Babylone pour attaquer Ninive, la
capitale du royaume de Sanchérib : <span style="color: red;">v 2</span>. Mauvaise
nouvelle pour lui, le bruit de ces pas est la bonne nouvelle que Dieu envoie
aux retranchés de Juda. La bataille qui va se livrer aura deux effets :
elle tournera à la honte et à la confusion des assyriens et elle fera la fierté
du peuple de Dieu : <span style="color: red;">v 3</span>. Rien, en effet, ne
grandit autant le peuple de Dieu aux yeux des autres que les délivrances magnifiques,
surnaturelles et inespérées dont il est
l’objet de la part de son Dieu ! <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Alors que,
logiquement, cela devait en être fait de Jérusalem et de Juda, c’est le contraire
qui se produit. C’en est fait de Ninive : <span style="color: red;">v 8</span>.
L’armée de son roi est incapable de résister à l’assaut de l’armée qui l’assiège.
Les portes de la citadelle s’ouvrent, les chars ennemis envahissent les rues et
les places, les hommes vaillants défaillent et le palais du roi s’écroule.
Livrée aux mains de ses ennemis, Ninive est pillée, saccagée et ravagée. Le conquérant
irrésistible d’hier est devenu la victime, la proie d’aujourd’hui.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 15.0pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Georgia","serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">A vue humaine,
il peut sembler que l’histoire ne soit que le produit de forces qui s’affrontent.
Il n’en est rien ! Tout répond à deux critères précis qui forment la seule
grille de lecture au travers de laquelle l’histoire, pour être comprise, doit
être interprétée. Derrière l’élévation ou l’abaissement de telle ou telle
puissance se trouve toujours l’action puissante de la main de Dieu qui conduit
toutes choses en vue de l’accomplissement de Son dessein. Au cœur de tous les
événements mettant en jeu les nations se trouve Israël, le peuple de Dieu. Il
en est des armées de ce monde comme il est dit des nuages : « C’est
lui qui les fait tournoyer en tous sens, les dirigeant pour qu’ils exécutent
tout ce qu’il leur ordonne dans le monde, sur la terre ; c’est comme un
bâton dont il frappe sa terre ; ou c’est comme un signe de sa fidélité
qu’il les fait apparaître : <span style="color: red;">Job 37,12-13</span>. »
Ainsi, un temps, Dieu utilise l’Assyrie, comme la verge de Sa colère : <span style="color: red;">Esaïe 10,5 à 11</span>. Puis, en un autre, Son but atteint
pour Jérusalem, Il utilise un autre peuple pour le châtier à son tour pour son
orgueil : <span style="color: red;">Esaïe 10,12</span>. Grand et souverain
est le Dieu d’Israël !<o:p></o:p></span></div>
Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-74846643921316294332012-04-17T00:19:00.000-07:002012-04-17T00:19:11.054-07:00Nahum 1<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 18.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: blue; font-size: large;"><span style="font-family: Georgia;">1.<span style="font-family: 'Times New Roman';">
</span></span><!--[endif]--><u><span style="font-family: Georgia;">Introduction</span></u></span><span style="font-family: Georgia;"><span style="color: blue; font-size: large;"> :</span><span style="font-size: 11pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
Le livre de Nahum rapporte la vision que celui-ci reçut
sur Ninive. Il se situe environ un siècle et demi après celui de Jonas, envoyé
par Dieu en son temps pour appeler la ville et ses habitants à la repentance :
<span style="color: red;">Jonas 1,1-2</span>. Nahum n’annonce pas à Ninive un
jour de grâce, mais de jugement.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 18.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: blue; font-size: large;"><span style="font-family: Georgia;">2.<span style="font-family: 'Times New Roman';">
</span></span><!--[endif]--><u><span style="font-family: Georgia;">Un jugement dû à la nature de Dieu</span></u></span><span style="font-family: Georgia;"><span style="font-size: large;"><span style="color: blue;"> :</span> <span style="color: red;">v 1 à 8</span></span><span style="font-size: 11pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
Tout ce qui, dans ce monde, se produit par Dieu, salut
comme jugement, a sa source dans Sa nature. Autant la bonté de Dieu est le
refuge de ceux qui se confient en Lui : <span style="color: red;">v 7</span>,
autant Sa jalousie est à craindre pour ceux qui sont Ses ennemis et ceux de Son
peuple.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
Dès l’introduction de son livre, c’est à la jalousie de
Dieu que Nahum attribue la fureur par laquelle, dans un esprit de vengeance,
l’Eternel va détruire Ninive. La jalousie de Dieu est l’expression de Son amour
bafoué. Elle est citée dans la loi : <span style="color: red;">Exode
20,5 ; 34,14 ; Deut 5,9 ; 6,15</span>, comme une composante même
du caractère de Dieu que Son peuple ferait bien de prendre compte dans son
attitude envers Lui : <span style="color: red;">Josué 24,19</span>. Elle est
aussi mentionnée dans le Nouveau Testament comme une réalité que les chrétiens
devraient intégrer dans la conception qu’ils ont de l’amour de Dieu pour
eux : <span style="color: red;">2 Cor 11,2 ; Jac 4,5</span>.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
L’Assyrie, dont Ninive était la capitale, a été du temps
des rois la puissance dominante la plus crainte de Juda et d’Israël. Certes,
Dieu l’a utilisé pour corriger Son peuple. Mais il ne l’a pas toujours entendu
ainsi : <span style="color: red;">Esaïe 10,5 à 11</span>. Vient donc le
temps, par un juste retour des choses, où le bâton que Dieu a utilisé pour
frapper et châtier Son peuple sera à son tour frappé ! Ce jour sera le
jour de la vengeance de Dieu. La Parole nous avertit : ce qui concerne ici
Ninive s’appliquera un jour à tous ceux qui, comme elle, ont été l’objet de Son
appel et de Sa patience, mais n’ont pas jugé bon de se repentir : <span style="color: red;">Psaume 149,7 ; Esaïe 35,4 ; 63,4 ; Michée
5,15 ; Romains 12,19</span>.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
La vengeance d’un homme est une chose. Combien plus est à
craindre celle de Dieu à cause de la puissance qui l’habite ! C’est ce que
veut faire ressortir Nahum dans l’évocation des capacités que Dieu possède sur
les éléments, capacités qu’Il a déjà démontrées dans l’histoire : <span style="color: red;">v 3 à 5</span>. La fureur d’un homme peut être
maîtrisée ! Mais qui pourrait contenir et désarmer celle de Dieu ? Heureux
qui fait de Lui aujourd’hui son refuge et sa forteresse !</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="margin-left: 18pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-size: large;"><span style="color: blue;">3. <!--[endif]--><u>Le jugement : un double
message</u></span><span style="color: blue;"> :</span></span><span style="font-size: 11pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
v 9 : inutile de préparer quoi que ce soit contre le
Seigneur ! Le jour du jugement est le jour où c’est Dieu qui détruit. Il détruit
tous ceux qui portent en eux des projets destructeurs contre Lui ou Son peuple.
Le jour où Dieu détruit, il n’y a plus à y revenir. Ce qui est détruit l’est
pour toujours. Les ruines de Ninive et son abaissement en sont les témoins.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
V 10 et 12 : aussi solidaires, attachés les uns aux autres
et nombreux soient les ennemis de Dieu, ils seront incapables d’échapper au
jugement de Dieu. Aucune coalition n’a le pouvoir d’échapper à Dieu et à Son
jugement au jour de Sa colère. L’image employée par Nahum pour décrire les
liens étroits qui lient les ennemis de Dieu les uns aux autres témoignent de ce
qu’ils sont par nature : des buissons d’épines : <span style="color: red;">Esaïe 27,4 ; Ezéchiel 2,6 ; Michée 7,4</span>. (cf :
origine des épines : <span style="color: red;">Genèse 3,18</span>).</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
V 11 : Ninive est identifiée comme la ville de
laquelle sort l’impie, celui qui ne respire que mal contre le Seigneur et Son
peuple. Allusion est faite ici à Sanchérib : <span style="color: red;">2
Rois 18,13 ; Esaïe 10,5 à 11</span>. Est-ce une indication qui porte plus
loin ?</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
V 13 : le jugement de Dieu sur Ninive et son chef
sera synonyme de liberté pour Son peuple. Dieu brise le joug de nos oppresseurs
pour que nous n’en portions qu’un seul : le Sien : <span style="color: red;">Matthieu 11,28</span>.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
V 14 : le jugement ne porte pas que sur Sanchérib. Il
se répercute sur sa descendance. Quand Dieu juge, il met fin de manière
définitive au méchant. L’inclusion d’une descendance dans le verdict prononcé
par Dieu concerne aussi bien la bénédiction que la malédiction : <span style="color: red;">Genèse 17,7 ; Exode 20,5-6 ; Esaïe 53,10 ; 14,21</span>.</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
Que mon cœur ne soit pas pour Toi un buisson d’épines prêt
à être consumé par Ton feu, ô Dieu !</div>
<div class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-58582440488411500032010-12-08T01:39:00.000-08:002010-12-08T01:39:45.128-08:00Malachie 4<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">1<span style="color: blue;">. INTRODUCTION :</span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A cause de la place que ce chapitre occupe dans la Révélation, il convient que chacun de nous prête une attention particulière aux paroles qui nous sont transmises ici de la part de Dieu par Malachie. Car, outre le fait qu’il conclut le livre du prophète, ce chapitre clôt la Bible juive, toute la série de paroles que Dieu aura donné à Israël depuis Moïse. Suite aux paroles dites ici par Malachie, un silence de 4 siècles va s’établir entre Dieu et Israël. Ce silence n’est pas le fait du hasard. Il est là pour dire et signifier à la nation que le temps de la préparation et des promesses liées à la venue du Messie est terminé. La prochaine voix qui s’élèvera et se fera entendre n’aura pas comme objet, comme les voix précédentes, de projeter la foi de ceux qui l’entendront vers le futur, mais de les inviter à croire maintenant. Car, désormais, le temps de l’attente est terminé. C’est celui de la réalisation qui commence : <span style="color: red;">Marc 1,14-15</span> : le temps est accompli !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. LE JOUR DE L’ETERNEL :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors que les chapitres précédents du livre de Malachie étaient consacrés aux débats et à l’argumentation entre Dieu et Son peuple, place est faite dans la conclusion du livre aux affirmations. Il y a dans nos vies et dans la vie du peuple de Dieu, des temps où l'on peut plaider, discuter, contester, argumenter devant Dieu. Mais arrive aussi le temps où, les choses ayant été dites, la place doit être laissée à Dieu. Car, quels que soient notre avis ou nos sujets de dispute et de contestation avec Lui, c’est Lui seul qui apporte dans l’histoire le mot de la fin. Nous préparer dès maintenant à l’entendre est la plus sage décision que nous puissions prendre !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">S’il y a un jour auquel tout homme devrait se préparer, c’est le jour de l’Eternel. Ce jour nous est décrit par Malachie comme par le reste des prophètes et de la Bible comme le jour le plus terrible de l’histoire :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">a. C’est un jour grand et redoutable : <span style="color: red;">Mal 4,5</span>, expression que l’on retrouve aussi chez le prophète Joël : <span style="color: red;">Joël 2,11 ; 3,4</span>. Ce sera, disent Esaïe et Joël, un jour de ravage : <span style="color: red;">Esaïe 13,6 ; Joël 1,15</span>, un jour d’ardente colère pour Dieu qui réduira la terre en désolation et en exterminera les pécheurs : <span style="color: red;">Esaïe 13,9</span>, un jour de ténèbres et non de lumière : <span style="color: red;">Amos 5,18.20</span>, le jour du rendez-vous de Dieu avec toutes les nations : <span style="color: red;">Ezéchiel 30,3 ; Abdias 1,15</span>. Ce jour est appelé dans le Nouveau Testament comme le jour du Seigneur, le jour du retour de Jésus-Christ : <span style="color: red;">1 Thes 5,2</span>, le jour de la rétribution des justes et des injustes : <span style="color: red;">2 Thes 1,5 à 10</span>, le jour du jugement : <span style="color: red;">2 Pier 2,9 ; 3,7</span>, le jour où la création première sera anéantie : <span style="color: red;">2 Pier 3,10.12</span>, le grand jour du combat de Dieu : <span style="color: red;">Apoc 16,14</span> et de Sa colère ainsi que de celle de l’Agneau : <span style="color: red;">Apoc 6,7</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">b. C’est un jour qui sera pour les méchants comme une fournaise : <span style="color: red;">Mal 4,1</span>, une expression qui nous rappelle que, si notre Dieu est un Dieu plein de grâce, de miséricorde et de patience, Il est aussi un feu dévorant : <span style="color: red;">Exode 24,17 ; Deut 4,24 ; 9,23 ; Esaïe 10,16 ; Hébr 12,29</span>. Le feu de Dieu est le feu de Sa jalousie : Soph 3,8. Peu avant que Jésus vienne sur terre, Jean avait prévenu ses auditeurs : Celui qui vient après Lui baptisera d’Esprit-Saint et de feu : <span style="color: red;">Mat 3,16</span>. Toujours, partout, le feu est considéré dans la Bible comme un élément à la fois purificateur et destructeur. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour le peuple de Dieu, ce feu peut revêtir la forme de la persécution et de l’épreuve :<span style="color: red;"> 1 Pier 4,12</span>. Le feu est aussi l’élément qui, au jour du tribunal de Christ, éprouvera la qualité de l’œuvre de chacun : <span style="color: red;">1 Cor 3,13 à 15</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour les injustes, le feu de Dieu sera un feu éternel de souffrances : <span style="color: red;">Apoc 21,8</span>, un feu préparé au départ pour le diable et ses anges : <span style="color: red;">Ma</span><span style="color: red;">t 25,41</span>, qui ne s’éteindra pas : <span style="color: red;">Mat 3,12 ; Ezéchiel 21,1 à 4</span>, le feu de la géhenne : <span style="color: red;">Mat 5,22</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si les jugements de Dieu au cours de l’histoire ont été temporaires et partiels : ex : Sodome et Gomorrhe, Ninive, Babylone, le jugement du Jour de l’Eternel se distingue par le fait qu’il sera total, global et définitif. Dieu, précise Malachie, ne laissera aux méchants ni racine, ni rameau : <span style="color: red;">4,1</span>. Le jugement du Jour de l’Eternel éradiquera le mal de façon si complète qu’aucun rejeton, ni redémarrage de l’iniquité et de l’idolâtrie ne seront possibles ( racine et rameau représentent les deux extrémités d’un arbre).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">3. LE SOLEIL DE JUSTICE</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">De même que la nuée qui séparait les Egyptiens des Israélites était synonyme de mort d’un côté et de vie de l’autre : <span style="color: red;">Exode 14,19-20</span>, Malachie montre que, si le feu de l’Eternel signifiera la ruine des méchants, il sera, par contre, pour les justes, le début d’une allégresse sans fin : <span style="color: red;">4,2</span>. Le même feu qui consumera les ennemis de Dieu réjouira le cœur de ceux qui L’auront craint. Joie et guérison seront les bienfaits qu’apporteront ses rayons.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A l’étude de ce passage, Malachie semble dire qu’il n’y a pas deux réalités auxquelles seront confrontés perdus et sauvés, mais une seule. Tandis que les uns (les sauvés) connaîtront les bienfaits de son recto, les autres (les perdus) souffriront d’être exposés à son verso. Comme le feu est bienfaisant au corps si l’on se sait tenir à distance respectueuse de la flamme, il est source d’infinies souffrances pour quiconque a l’audace de le braver. Telle est l’explication de la situation si opposée que connaîtront damnés et élus face à la même réalité. Notons que sans Christ, notre justice, aucun de nous ne pourrait subsister face aux flammes éternelles du feu de la sainteté de Dieu : <span style="color: red;">Esaïe 33,14</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Le feu, tel que nous le voyons dans le soleil, est la source de toute vie sur la planète. En soi, il est une puissance terrible de destruction. Si l’on viole les lois de la nature en l’approchant de trop près, on en est puni par la souffrance et la destruction. Et pourtant de cette source embrasée rayonnent toutes les merveilles et toutes les beautés, les couleurs et la chaleur de la lumière douce et bienfaisante. Sans feu, pas de lumière. Sans lumière, pas de vie sur la terre, car la lumière pénètre dans la nature entière pour vivifier, nourrir, donner couleur et forme à toute chose…. Le feu vengeur de l’enfer fait partie de Dieu, c’est une partie intégrante inéluctable de Sa nature, car ce sont exactement les mêmes flammes qui brûlent dans l'amour au céleste royaume. Si Lucifer et ses armées, puis les hommes séduits par lui, ne s'étaient pas détournés du royaume de la lumière de Dieu vers le royaume de son feu, nul n’aurait jamais connu ni éprouvé le caractère féroce et infernal de ces flammes… L’enfer est ainsi devenu, non tant un lieu qu’une manière d’être. Partout où le moi rebelle domine, c’est l’enfer : c’est là que brûle la colère de Dieu. Au-dedans, là où les flammes de l’emportement, de la haine, de la malice et de la convoitise font rage, là est l’enfer : Norman Grubb : La loi de la foi.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">4. DERNIER RAPPEL, DERNIERE ANNONCE :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est sur un dernier rappel, englobant tout l’enseignement de l’Ancienne Alliance et une dernière promesse, inaugurant l’imminence de la Nouvelle Alliance que se termine le livre de Malachie :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: orange;">a. Dernier rappel : </span><span style="color: red;">v 4</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Souvenez-vous de la loi de Moïse ! Car en elle se trouve tout ce dont vous avez besoin pour vivre : <span style="color: red;">Lévitique 18,5</span>. Qui a la loi a la connaissance et l’essence même de la vérité : <span style="color: red;">Rom 2,20</span>. Aussi, tant que le ciel et la terre subsisteront, pas un trait de lettre de la loi ne disparaîtra : <span style="color: red;">Luc 16,17</span>. Tout enseignement qui méprise la loi ne peut à terme que conduire à l’erreur !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">b. Dernière annonce :</span> <span style="color: red;">v 5 et 6</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dieu finit le livre et clôt l’Ancienne Alliance en annonçant quelle sera la prochaine étape de la Révélation : le retour d’Elie, le prophète, dont la mission sera de ressouder la nation divisée, de manière à ce qu’elle échappe à la malédiction du jugement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Accomplie en partie par la venue de Jean-Baptiste : <span style="color: red;">Jean 1,21 ; Matthieu 11,14</span>, l’annonce s’accomplira en totalité à la fin des temps par le retour de Moïse et d’Elie peu avant le jour de la colère : <span style="color: red;">Apoc 11,1 à 6</span>. Comme Moïse et Elie rencontrèrent Christ pour parler de Son départ à Jérusalem et de Sa mort prochaine : <span style="color: red;">Luc 9,31</span>, les deux témoins apparaîtront au vu et su de toute l’humanité pour l’avertir du retour imminent du Christ, preuves vivantes qu’un tel fait est possible.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Revenez à Moi, et Je reviendrai à vous : <span style="color: red;">Mal 3,7</span>. Tel est le grand appel de Dieu au travers du livre du prophète. Qu’il trouve un écho profond dans nos cœurs !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-40672282491825805232010-12-05T06:54:00.000-08:002010-12-05T06:54:42.834-08:00Malchie 3,13 à 18<span style="color: blue; font-size: x-large;">Un Dieu décevant</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Dans le cadre du procès qui, dans tout le livre du prophète, oppose Dieu à Son peuple, nous arrivons dans ce passage au 5ème contentieux entre les deux parties. Comme les quatre précédents, c’est sous la forme d’un reproche adressé par Dieu au peuple et d’une demande de justification par le peuple à Dieu sur le bien-fondé du reproche émis, qu’est construite l’argumentation visant à résoudre le différent :</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1er reproche : Je vous aime : <span style="color: red;">Mal 1,2</span> – Demande de justification : En quoi nous aimes-Tu ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2ème reproche : vous méprisez mon nom : <span style="color: red;">Mal 1,6</span> - Demande de justification : en quoi avons-nous méprisé Ton nom</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3ème reproche : Vous me fatiguez par vos paroles : <span style="color: red;">Mal 2,17</span> – Demande de justification : en quoi le fatiguons-nous ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">4ème reproche Vous me frustrez : <span style="color: red;">Mal 3,8</span> – Demande de justification : en quoi T’avons-nous frustré ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">5ème reproche : Vos paroles ont été dures contre Moi : <span style="color: red;">Mal 3,13</span> – Demande de justification : En quoi avons-nous parlé entre nous contre Toi ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">1. Ce que sont nos paroles :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est, dit Jésus, de l’abondance du cœur que la bouche parle : <span style="color: red;">Matthieu 12,34</span>. De même que, chez Dieu, la Parole est le moyen par lequel Il exprime ce qui est caché au plus profond de Lui-même, Ses intentions, Ses désirs : <span style="color: red;">Hébr 11,3</span>, la parole est chez l’être humain l’orifice duquel jaillit les sources qui habitent dans son cœur : <span style="color: red;">Jac 3,10-11</span>. La parole est plus que la formulation verbale de nos idées. Elle est, dit un commentateur, comme il en est pour Dieu : <span style="color: red;">Ps 33,6.9</span>, le moyen de création de notre univers. Quelle que soit la nature des paroles que nous prononçons, obligatoirement, elles affectent et façonnent notre environnement : famille, amis, relation avec Dieu et les autres. D’où la raison pour laquelle, selon Jésus, les paroles serviront de témoins à charge ou à décharge dans le jugement final qui scellera le sort définitif de tout homme : <span style="color: red;">Mat 12,37</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. Ce que sont des paroles dures contre Dieu</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A l’écoute de ce que disent entre eux les israélites, Dieu leur fait le reproche de prononcer des paroles dures contre Lui. Que sont pour le cœur de Dieu des paroles dures à entendre ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Analyse de la nature de ces paroles dures à entendre par Dieu :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">a. Ce sont des paroles dans lesquelles perce la déception : <span style="color: red;">v 14</span> ! Ceux qui les prononcent expriment le fait que ce qu’ils espéraient recevoir de Dieu, en échange des services qu’ils avaient rendus, n’a pas satisfait leur attente. Elles nous rappellent, dans une mesure plus grave encore, les paroles des pèlerins d’Emmaüs rencontrés par Jésus : <span style="color: red;">Luc 24,21</span>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">b. Ce sont des paroles empreintes d’accusation et de cynisme : <span style="color: red;">v 15</span> ! Fruit de l’attente déçue, elles expriment les conclusions subjectives, qu’elles savent pourtant contraires au bon sens, auxquelles sont parvenues les personnes sur la base de leur analyse de la situation. Des paroles dures contre Dieu sont des paroles dans lesquelles on L’accuse de mentir et de ne pas être à la hauteur de Ses promesses !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">c. Ce sont enfin des paroles qui sentent la colère, sentiment qu’expriment de manière universelle tous ceux qui, quelque part, s’estiment victimes de l’injustice. Des paroles dures contre Dieu sont des paroles dans lesquelles Dieu est accusé de ne pas être le Dieu juste qu’Il prétend être !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">3. Analyse des causes sous-jacentes aux paroles dures que l’on peut exprimer contre Dieu</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A la lumière de la réponse de Dieu donnée aux juifs du temps de Malachie, complétée par d’autres passages bibliques, trois causes peuvent être à l’origine des paroles dures d’amertume que nous pouvons prononcer contre Dieu :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: orange;">a. 1ère cause : de fausses attentes</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La 1ère raison pour laquelle les israélites sont déçus de Dieu est que leur foi s’est nourrie de fausses attentes à Son égard. A l’écoute de leurs arguments, il apparaît que les israélites ont doublement mal pensé au sujet de la conception qu’ils avaient de la bénédiction :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la bénédiction était synonyme pour eux du don par Dieu d’une vie marquée par le bien-être dans le temps présent. Or, malgré leurs services, les israélites n’avaient pas vu leur situation sociale et matérielle changer. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- La bénédiction était envisagée chez eux en termes de gain, comme le salaire ou la rémunération de Dieu pour leurs services. La concevant comme un dû, ils ne pouvaient que se sentir lésés de ne pas obtenir en fin de compte ce à quoi ils pensaient avoir droit.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous devons absolument nous défaire, dans notre relation avec Dieu, des deux fausses idées sur lesquelles reposait la conception de la bénédiction de Dieu chez les israélites du temps de Malachie. Tout service pour Dieu qui repose sur un calcul est obligatoirement perverti à la base : <span style="color: red;">Luc 17,10</span>. Pour deux raisons au moins, notre relation avec Dieu ne reposera jamais sur un système d’échange équitable : la 1ère est que quoi que nous fassions pour Dieu, même s’Il s’en réjouit, nous ne Lui apportons rien de vital duquel Il serait privé sans nous : <span style="color: red;">Psaume 50,12</span> ; la seconde est qu’il ne peut jamais y avoir égalité entre ce dont nous sommes redevables à Dieu et ce que nous Lui rendons ! De même, nous devons nous défaire de l’idée que servir Dieu nous mènera obligatoirement à une vie facile. Toute la Bible est là pour témoigner des souffrances, revers, calamités, épreuves dont ont souffert de nombreux serviteurs, par ailleurs fidèles à Dieu : Job, Moïse, Joseph… La bénédiction que conçoit Dieu pour nous est le plus qu’apporte le fait de Sa présence fidèle dans nos vies, non celui que représenterait l’épargne de toute difficulté : <span style="color: red;">Mat 28,20</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">b. 2ème cause : le danger que représente l’illusion d’une obéissance partielle</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">S’ils se trompaient dans leurs attentes à l’égard de Dieu, il est un 2ème domaine dans lequel les israélites faisaient fausse route : c’était le niveau de leur soi-disant consécration. Dans les reproches qu’ils adressent à Dieu, les israélites parlent comme si eux-mêmes étaient irréprochables à Son égard et que Lui seul avait manqué dans le contrat qui les liait l’un à l’autre. La réalité était tout autre. Non seulement les termes du contrat, tel qu’ils le concevaient, étaient faux, mais, de plus (tout le livre de Malachie en témoigne), la qualité des services qu’ils rendaient à Dieu était loin d’atteindre le niveau qu’Il attendait.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il y a toujours danger à trouver satisfaction dans le niveau d’obéissance que nous démontrons envers Dieu. Une telle attitude, contraire à la motivation qui animait Paul : <span style="color: red;">Phil 3,12 à 14 ; 1 Cor 9,24 à 27</span>, peut peut-être fournir au cœur naturel des raisons d’en vouloir à Dieu, mais celles-ci, en aucun cas ne sauraient peser au point d’établir l’injustice de Dieu. Tant que nous n’avons pas atteint, dans l’obéissance à Dieu, le niveau de Jésus-Christ, nous n’avons aucun argument à faire valoir à Dieu pour prétendre à quoi que ce soit de Sa part : <span style="color: red;">Hébr 12,4 à 13</span>. « Souviens-toi de moi selon Ta miséricorde » est la seule prière que nous pouvons, en tant que serviteur, faire monter vers Lui : <span style="color: red;">Psaume 25,6</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">c. 3ème cause : la perte de la juste perspective des choses</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La 3ème cause de l’erreur de jugement que se faisaient, dans leur situation, les israélites à l’égard de Dieu vient de l’oubli de leur part de regarder le présent à la lumière du jugement inévitable qui va venir. Cette erreur était déjà celle commise par Asaph, lorsque trompé par les sirènes de la prospérité apparente dont jouissaient les méchants, il souffrait pour sa part de passer par l’épreuve : <span style="color: red;">Psaume 73,1 à 5</span>. Dans sa crise, Asaph se mit à penser comme les israélites contemporains de Malachie : il ne voyait plus quel avantage il y avait pour lui à marcher avec Dieu et Lui être fidèle, quel en était le gain ! <span style="color: red;">Psaume 73,13-14</span>. Le dilemme prit fin pour lui lorsqu’il considéra leurs fins : <span style="color: red;">Psaume 73, 16 à 20</span>. De ce point de vue seulement, il saisit à nouveau la différence qui existe entre le sort du juste et du méchant.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le même argument est ici repris par Malachie. Oui ! Il est possible aujourd’hui que l’on ne trouve que très peu d’avantages à marcher avec Dieu ! Pire, il peut se trouver que l’on connaisse, en tant que croyant, un sort plus difficile que l’arrogant : <span style="color: red;">Mal 3,15</span>. Si c’est en cette vie seulement que nous espérons en Christ, dit Paul, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes : <span style="color: red;">1 Cor 15,19</span>. Car il arrive le jour de la colère : <span style="color: red;">Mal 4,1</span>, jour où la différence entre le juste et le méchant, celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas : <span style="color: red;">Mal 3,18</span>, sera visible par tous ! Alors nous comprendrons à quel point notre foi en Dieu et notre obéissance sont un avantage. Nous trouverons alors sans difficulté toutes les raisons de Le louer pour Sa grâce et Sa fidélité à Ses promesses !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Je désire avoir toujours devant les yeux à la fois le ciel et l’enfer, tant que je me tiendrai sur la jetée de cette vie, entre l’infini de ces deux océans ; et je crois en toute vérité que la méditation quotidienne des deux sied à tous les hommes de raison et de religion : John Wesley. »</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: blue;">4. La réaction des justes aux paroles dures proférées contre Dieu :</span> <span style="color: red;">Mal 3,16 à 18</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si Dieu entend les paroles dures qui sont prononcées contre Lui, que ce soit en public ou en privé, Il entend aussi celles de ceux qui, à contre-courant de l’avis majoritaire, ne peuvent, du fond de leur cœur, adhérer aux propos des désabusés. De tout temps, il apparaît que, au sein même de l’incroyance généralisée, un reste de fidèles à Dieu subsiste : cf <span style="color: red;">1 Rois 19,18 ; Rom 11,5 ; Luc 2,25 et 38</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Les jugements de Dieu dans l’histoire ne sont jamais totaux (cf le déluge, Elie, Esdras et Néhémie…). Autrement, le rapport entre ce qui est passé et ce qui est à venir serait perdu. Ce qui survient à leur suite serait différent et indépendant plutôt que continuation et progrès… Une nouvelle vie doit toujours sortir du sein du jugement ; sans cela l’unité du tout ne saurait être conservée et le futur ne saurait être organiquement lié au passé ou au présent. Telle est la signification des hommes pieux dans le monde. Dans le jugement, ils sont les agents de chaque nouveau commencement. Ils témoignent de l’unité du plan de salut de Dieu. (Erich Sauer).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous sommes nous aussi, en tant que disciples du Christ, appelés à faire partie de ce reste, un groupuscule certes minoritaire, mais qui, dans sa minorité, fait entendre une autre voix, un autre son de cloche que celui véhiculé par la majorité désabusée, amère, méprisante envers Dieu. Outre le fait important de s’inscrire en faux par rapport au message global véhiculé autour d’eux, Malachie en relève un autre qui vaut largement le poids de l’opposition à laquelle il a à faire face. Ce poids est celui de l’appui et de l’approbation de Dieu pour les positions prises par ce groupe, positions qui, Il le promet, seront récompensées en leur temps : <span style="color: red;">Mal</span> <span style="color: red;">3,16 à 18</span>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-4330641209497455132010-12-03T23:56:00.000-08:002010-12-03T23:56:42.034-08:00Malachie 3,8 à 12<div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">Un Dieu frustré</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le passage que nous abordons ici a pour sujet deux questions personnelles et précises posées à Dieu</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">1. 1ère question : Un être humain peut-il frustrer Dieu ?</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La question qui nous est posée en tête de cette partie est d’importance. Car, suivant la réponse qui lui est apportée, elle nous conduit à deux conceptions totalement opposées de la Personne de Dieu ! Examen des deux réponses possibles :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b45f06;">a. Qu’induit la réponse « non » à la question posée ?</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1ère chose : si Dieu n’est affecté en rien par notre conduite, si, quelle que soit la façon avec laquelle nous nous comportons à Son égard, cela ne provoque en Dieu ni chaud, ni froid, l’idée qui en résulte est que Dieu, bien qu’existant en tant qu’Etre, possède moins d’attributs de ce qui caractérise une personne que nous ! Un Dieu qui ne ressent pas de frustration est un Dieu qui ne saurait ce qu’est l’amour, la joie, l’espérance, le bonheur, comme la tristesse, la déception, le dépit ou la colère qui résulte d’une relation interpersonnelle. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2ème chose : si Dieu n’est en rien affecté par notre façon d’être et de nous conduire à Son égard, toute la légitimité de la notion de colère qui est à la base de Son jugement, perd sa raison d’être ! Comment Dieu pourrait-Il nous juger si, dans le ciel dans lequel Il vit, rien de ce qui se passe au milieu de nous sur terre ne L’importe ou ne Le touche ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3ème chose : Si Dieu est insensible aux émotions que nous pouvons connaître en tant que personne, il est inutile de s’adresser à Lui et de compter sur Lui et Sa grâce dans les difficultés auxquelles nous avons à faire face dans la vie. Un Dieu qui ne ressent rien est un Dieu pour qui la grâce ne signifie rien !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;">b. Qu’induit la réponse « oui » à la question posée ?</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1ère chose : elle implique que, bien que Dieu soit un Dieu tout-puissant et autosuffisant en Lui-même*, Dieu est un Etre au moins aussi personnel que nous ! Dieu, à cause cet attribut de Sa nature, est donc quelqu’un qui est totalement impliqué dans la relation qu’Il a avec nous. Ce qui conduit au 2ème constat !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">*La Bible affirme de long en large que Dieu est immuable et qu’Il ne change pas : <span style="color: red;">Jacques 1,17 ; Mal 3,6</span>. Il est Dieu de toute éternité : <span style="color: red;">Psaume 90,2 ; 93,2</span>. « Il n’y a dans sa vie ni période de croissance, ni période de déclin. Il n’acquiert pas de nouveaux pouvoirs, et ne perd pas ceux qu’Il a toujours possédés. Il ne connaît ni maturation, ni développement. Il ne devient ni plus fort, ni plus faible, ni plus sage avec le temps. Il ne peut devenir meilleur puisqu’il est déjà parfait. Dieu ne peut jamais cesser d’être ce qu’Il est ! Telle est la puissance de « la vie impérissable » de Dieu : <span style="color: red;">Héb 7,16</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2ème chose : tout ce que nous vivons, faisons, disons, et même pensons, a une incidence sur Dieu. Comme Dieu peut être réjoui par la façon avec laquelle nous répondons à Son amour, Il peut être profondément attristé, déçu par les actes mauvais, égoïstes dont nous nous rendons coupables à Son égard ou à l’égard d’autrui : <span style="color: red;">Job 1,8 ; 2 Sam 11,27 ; Ps 51,5-6</span>. Oui, nous pouvons frustrer Dieu, Le priver de quelque chose qu’Il espérait, Le déposséder de ce qui, légitimement, Il est en droit d’attendre de nous !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3ème chose : Parce que Dieu est une Personne à part entière, nous pouvons en tant que personne Lui faire part de nos problèmes, de nos luttes, de nos difficultés de personne. Tous nos combats réels se passent à l’intérieur de nous-mêmes, dans le conflit continuel entre les intérêts contraires dans lesquels se débat notre personnalité. Comment Dieu pourrait-Il nous entendre, compatir avec nous, s’Il n’était animé d’aucune émotion, s’Il n’avait à se battre avec aucun dilemme ? Toute l’Ecriture témoigne du fait que l’Eternel, notre Dieu, est un Etre à qui le problème du mal et des relations suscitent en Lui les mêmes interrogations, émotions que celles auxquelles nous avons à faire face : <span style="color: red;">Esaïe 63,9 ; Exode 32,14 ; Jonas 3,10 ; Jérémie 18,18 ; Amos 7,3.6</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. 2ème question : En quoi T’avons nous frustré ?</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La question posée à Dieu par le peuple trouve une réponse claire et précise ! Une des choses qui frustre le plus Dieu est l’ingratitude dont fait preuve Son peuple à l’égard des bienfaits dont il est l’objet, ingratitude qui s’exprime par le fait que Dieu ne voit venir vers Lui aucun retour des richesses desquels Il les a pourvu ! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La question plus profonde qui nous est posée ici est celle de la signification spirituelle que revêt l’utilisation que nous faisons des biens que nous possédons, et, en particulier, celui de notre argent. Quel lien l’argent que nous possédons a-t-il avec Dieu ? En quoi est-il, aux yeux de Dieu, un critère de valeur, un test indicateur de la qualité de la relation que nous avons avec Lui ? telles ont les questions que pose ce texte ! Réponses :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: orange;">a. Un 1er préalable :</span> <span style="color: red;">Psaume 50,7 à 15</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si Dieu attend quelque chose de nous, ce n’est jamais, comme cela pourrait être le cas pour nous, en raison d’un besoin que cette attente est motivée ! Dieu est quelqu’un qui n’a aucun besoin, pour la simple et bonne raison que tout ce qui existe est à Lui !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">b. un second préalable</span> : <span style="color: red;">Aggée 2,8</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si tout Lui appartient, notre or et notre argent ne sont pas d’abord à nous, mais à Lui. Le fait donc que nous ne gardions l’argent que nous possédons que pour notre utilisation n’est pas seulement une marque d’ingratitude envers Dieu, mais un vol. C’est une façon de déposséder Dieu d’un capital dont Il est le propriétaire et dont nous ne sommes que les gérants !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: magenta;">c. la valeur de l’argent</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si la question de l’utilisation que nous faisons de notre argent est capitale dans la relation que nous avons avec Dieu, c’est à cause de la valeur et des vertus que, dans notre cœur, nous lui prêtons. Plus que tout, l’argent est synonyme, dans le cadre de notre vie terrestre, de sécurité et de réussite : <span style="color: red;">Luc 12,18 à 21</span>. Accepter de se défaire de notre argent pour le service et la cause de Dieu, parfois jusqu’au nécessaire, c’est témoigner du fait que ce n’est pas d’abord en lui, mais en Dieu que nous avons mis notre confiance pour notre salut : <span style="color: red;">Luc 21,1 à 4</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: lime;">d. Un révélateur de nos priorités</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’utilisation prioritaire que nous faisons de notre argent est un révélateur de ce qui nous préoccupe. Selon la logique de l’institution de la dîme, logique selon laquelle, systématiquement, le dixième de tout ce que le peuple récoltait va automatiquement au service de Dieu : <span style="color: red;">Lév 27,30 à 33</span>, notre première réflexion, lorsque nous percevons notre salaire, devrait être de nous préoccuper, avant toute dépense pour nous-mêmes et nos besoins, de ce que nous allons d’abord donner à Dieu ! c’est ce principe qui, depuis longtemps n’était plus respecté par les Israélites : <span style="color: red;">Mal 3,10</span>. C’est aussi dans cet esprit que Paul encourage dès le 1er jour de la semaine de mettre à part les sommes qui seront collectées pour les besoins des églises : <span style="color: red;">1 Cor 16,1-2</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0b5394;">e. Une condition de la bénédiction</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le fait de ne plus fermer son portefeuille, mais de l’ouvrir pour rendre à Dieu une partie de la grâce dont nous sommes l’objet de Sa part est une condition nécessaire au retour de la bénédiction : <span style="color: red;">Mal 3,10</span>. La bénédiction retrouvée aura deux effets : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le retour de l’abondance : la terre redonnera son fruit :<span style="color: red;"> v 11 </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- un témoignage : Israël sera reconnu comme un peuple béni par Dieu par toutes les nations : <span style="color: red;">v 12</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sans adhérer au message de l’évangile de la prospérité, qui institue le don en moyen de profit, il y a une relation de cause à effet entre ce que nous semons sur le plan financier et ce que nous récoltons : <span style="color: red;">2 Cor 9,5 à 7</span>. Ouvrir son portefeuille pour donner à Dieu ne fera jamais de nous des perdants. La mise à l’épreuve de Dieu dans ce domaine est comparable à celle vécue par les Israélites au moment de franchir le Jourdain : <span style="color: red;">Josué 3,13</span>. Dès que leurs pieds entrèrent dans l’eau, celles-ci s’ouvrirent pour les laisser passer. Dieu promet que, de même, les écluses de la bénédiction de Dieu s’ouvriront sur tous ceux qui, sur le plan financier, remettent Dieu à la tête de leurs priorités.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">4. Une leçon sur la grâce</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous avons vu dans le passage précédent que tout retour à dieu est le produit de la grâce. Le passage que nous avons étudié ici nous rappelle que la grâce justement comprise ne nous laissera jamais dans l’état dans laquelle elle nous a trouvé. La grâce qui ne produit en nous aucun fruit et n’engendre aucune réforme dans notre vie n’est pas celle que l’on trouve dans la Bible. Car, si la grâce nous relève, le 2ème volet de son action est qu’elle nous enseigne : <span style="color: red;">Tite 2,11-12</span>. Elle nous enseigne à vivre selon les nouveaux principes dont la connaissance de Dieu, et la relation renouvelée avec Lui, nous a rendu conscients. Elle produit en nous un désir d’obéissance qu’aucune loi n’aurait pu produire ! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Que Dieu, par Son Esprit et sous l’effet de Sa grâce, s’empare de nous au point que toute notre vie soit alignée sur les bonnes priorités : celles du Royaume de Dieu : <span style="color: red;">Mat 6,33</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-36535191579557779072010-10-02T02:32:00.000-07:002010-10-02T02:32:23.626-07:00Malachie 3,5 à 7<div style="text-align: justify;">La réponse de Dieu à la question posée : <span style="color: red;">2,17 ; 3,5-6</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">a. Un jugement qui touche aux faits et à la vie : <span style="color: red;">v 5</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voyant que la reconstruction du temple n’avait pas amené la libération espérée (le peuple restait sous la domination perse), le peuple, amer et déçu, avait posé à Dieu la question de savoir où se trouvait le Dieu du jugement : <span style="color: red;">2,17</span>. Dieu avait commencé par répondre en donnant à Malachie une prophétie : en accord avec le souhait des Israélites, le Seigneur de l’Alliance allait venir. Précédé de Son messager, Il apparaîtrait là soudainement dans Son temple : <span style="color: red;">3,1</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cependant, avertit le prophète, que le peuple ne se méprenne pas ! Si le Dieu du jugement se manifeste, c’est par la maison de Dieu que va commencer ce jugement : cf <span style="color: red;">1 Pier 4,17</span>. Car les premiers, les fils de Lévi, chargés du service du culte, étaient impurs : <span style="color: red;">v 3</span>. Comment donc auraient-il pu apporter à Dieu des offrandes qui soient justes ? Dieu, dit Malachie, les épurera en les faisant passer par le procédé du fondeur, procédé par lequel, au travers du feu, l’ouvrier détachait la couche d’oxyde qui recouvrait le métal précieux jusqu’à ce qu’il puisse voir son propre reflet dans celui-ci !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si Dieu se présente donc à Son peuple, insiste Malachie, c’est d’abord pour le jugement ! C’est pour faire disparaître du milieu de lui tout ce qui outrage et déshonore Son nom tant :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- sur le plan des pratiques spirituelles : la magie, la sorcellerie, les pratiques occultes : <span style="color: red;">Deut 18,10 à 13</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- que dans le domaine de la vie de couple des prêtres : adultères, union avec des femmes étrangères : <span style="color: red;">Mal 2,14</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- de la vérité dans les engagements pris : les faux serments : <span style="color: red;">Lév 5,20 à 24</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- des abus de pouvoir dans le domaine social : oppression du salarié, de la veuve, de l’orphelin et de l’étranger : <span style="color: red;">Lév 19,13 ; Deut 10,18-19 ; Exode 22,21</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les domaines d’application dans lesquels entre le jugement de Dieu sur les fils de Lévi nous rappellent que pour Dieu, le fait d’être à Son service englobe au même niveau toutes les composantes de la vie. Etre prêtre de Dieu, c’est l’être dans la dimension spirituelle du service rendu au temple, mais aussi dans sa relation de couple comme dans toute sa manière d’être. Ce qui était déjà vrai dans l’Ancienne Alliance l’est d’autant plus dans la nouvelle : <span style="color: red;">Mat 5,13 à 16 ; Ephés 4,1.17.25 à 32 ; Col 1,10</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un autre aspect souligné par le prophète est que le jugement de Dieu ne se prononcera pas sur une impression ou des ouï-dire : cf <span style="color: red;">Esaïe 11,3</span>, mais sur la bases de fait avérés. C’est comme témoin des actes coupables et délictueux que Dieu se présentera à la barre du tribunal dans le procès qui sera fait à Son peuple : cf <span style="color: red;">Mal 2,14</span>. Sachons qu’il est impossible à quiconque d’entre nous de cacher nos péchés aux yeux de Dieu : <span style="color: red;">Hébr 4,13</span>. Plutôt donc que d’attendre le jour où Dieu les étalera devant nos yeux, la solution préconisée par le Nouveau Testament est que, maintenant, aujourd’hui, nous nous jugions nous-mêmes en les Lui confessant : <span style="color: red;">1 Jean 1,5 à 10</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">b. Un jugement qui rétablit l’intégrité de la Personne de Dieu : <span style="color: red;">v 6</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Tout autant, au moins, que le fait de purifier les fils de Lévi pour les rendre de nouveau aptes à un service honorable, l’autre but du jugement est de rétablir l’honneur et l’intégrité de Dieu. Car, outre la honte qu’il apporte à ceux qui le pratiquent, le péché produit inévitablement un effet pervers dans leurs consciences. Cet effet est qu’il déforme, en la relativisant, l’idée que l’on se fait de Dieu, cela, comme l’indique le verset, d’autant plus si Dieu ne semble pas réagir immédiatement aux péchés pratiqués : <span style="color: red;">Psaume 50,18 à 23 ; Esaïe 26,10</span>. Au lieu de le pousser à la repentance, ce qui devrait être l’attitude logique, trop souvent la patience de Dieu conduit le pécheur à s’endurcir toujours plus dans ses voies : <span style="color: red;">Rom 2,4-5</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Comme le souligne le récit de la tentation originelle dans la genèse, le relativisme fait partie intégrante de la mécanique du péché : <span style="color: red;">Gen 3,1</span>. Personne ne pèche sans s’être auparavant laissé affaiblir dans la conscience qu’il a de Dieu. Pécher conduit obligatoirement à réduire la distance qui nous sépare de Dieu pour nous Le rendre le moins sévère et le plus complaisant possible : du « Dieu a-t-Il réellement dit », Satan, pour gagner Eve, passe à « Dieu sait »… C’est une très mauvaise conception de la grâce et de l’amour de Dieu que de penser que ceux-ci équivalent de Sa part à de l’indulgence envers le péché.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dieu, même s’Il tarde à juger : <span style="color: red;">2 Pierre 3,8-9</span>, dit Malachie, n’a pas changé ! Il est toujours le Dieu trois fois saint : <span style="color: red;">Esaïe 6,3</span>, séparé du mal, celui qui est lumière et dans lequel il n’y a aucune ténèbres : <span style="color: red;">1 Jean 1,5</span>. Telle est la vérité que rétablit le jugement. Non seulement il est le moyen de punir le péché comme il se doit, mais encore de rétablir l’honneur et la dignité bafouée de Dieu !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">3ème passage : appel au retour : <span style="color: red;">Malachie 3,7</span></span> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Bien que le jugement soit annoncé, il est de loin dans la nature de Dieu de préférer bénir plutôt que de juger : <span style="color: red;">Ezéchiel 33,11</span>. Il est notoire qu’en se présentant à Moïse, Dieu commence par décliner Ses dispositions à la clémence et à la patience plutôt qu’à la justice : <span style="color: red;">Exode 34,6-7</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Aussi, le fait que Dieu dise qu’Il n’a pas changé concerne tout autant le rappel de Sa sainteté que celui de Sa patience. Si Jacob n’a pas encore été exterminé, c’est que Dieu attend encore pour le faire. Il attend, espère, supplie que le peuple revienne à Lui pour qu’Il lui épargne la souffrance de le juger ! Toute l’histoire du peuple de Dieu, depuis Jacob, le fourbe, le rusé, est le témoignage de l’immense patience de Dieu envers des êtres qui, en réponse à Son amour, ne Lui ont offert la plupart du temps que désobéissances et rébellions : <span style="color: red;">Néhémie 9,16 à 20</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Maintenant donc encore, avant de juger, Dieu, comme M Seguin pour sa chèvre qu’il sait aller au-devant de la mort et du malheur, appelle ! Il l’appelle à revenir à Lui ! Que signifie, dans la situation des Juifs de l’époque un tel appel ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre maintenant !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: blue;">1. 1ère vérité liée à la repentance :</span> <span style="color: red;">v 7</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Elle ne se construit pas, de la part de Dieu, sur des illusions. Comme si, après des siècles d’infidélité, le peuple, soudain, devenait obéissant. Josué, déjà en son temps : <span style="color: red;">Josué 24,16 à 24</span> et Jésus plus tard, ne se feront guère d’illusions sur la valeur des engagements humains : <span style="color: red;">Jean 2,25</span>. Ce n’est pas sur la base de belles promesses faites pour l’avenir que doit se construire notre retour vers Dieu !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. Seconde vérité : l’exigence de Dieu</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’exigence de Dieu pour la repentance est la même que celle que Jésus traduira dans la parabole du fils prodigue. Ce que Dieu attend est que, suffisamment déçus de l’état dans lequel nous a conduit nos voies, nous revenions : cf <span style="color: red;">Luc 15,17 à 19</span>. Remarquons qu’ici aussi le fils ne fait aucune promesse au père. Il se limite à se condamner pour la voie qu’il a choisi et à espérer un peu de miséricorde de sa part !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">3. 3ème vérité : le retour de Dieu</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Autant la repentance est un retour du peuple de Dieu vers Dieu, autant elle l’est pour Dieu vers lui. Dans le mouvement qui fait que nous revenions à Dieu, nous ne faisons pas tout le chemin : Dieu Lui-même vient au devant de nous pour nous accueillir et rendre plus facile notre retour vers Lui : cf <span style="color: red;">Jean 15,20</span>. C’est sur la base de la force de Son amour renouvelé que Dieu compte pour nous attacher à Lui, plus que sur le caractère ferme de nos dispositions : cf <span style="color: red;">Ps 119,106-107</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-26896931997396731432010-09-18T08:44:00.000-07:002010-09-18T08:44:53.104-07:00Malachie 2,17 à 3,4<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: blue;">1. La lassitude de Dieu :</span> <span style="color: red;">Mal 2,17</span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après le mépris envers Lui dont faisaient preuve les prêtres dans leur service : <span style="color: red;">Ch 1,</span> après les péchés d’adultères dont se rendaient coupables le peuple et les chefs en quittant leurs épouses juives pour s’unir à des femmes étrangères : <span style="color: red;">Ch 2</span>, Malachie présente ici un autre aspect du comportement répréhensible des juifs de son temps qui avait fini par user la patience de Dieu. Cet aspect se révèle par les paroles dures et ironiques que le peuple exprime à l’égard de Dieu. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous ne pouvons comprendre les paroles que rapporte ici Malachie si nous ne les replaçons pas dans leur contexte. Alors que le peuple de Dieu revenait de l’exil, le prophète Aggée nous rapporte quelques-uns des propos qu’il entendait déjà parmi le peuple : <span style="color: red;">Aggée 2,3</span>. Comparant l’éclat du nouveau temple à la gloire de celui qui le précédait, le peuple paraissait déçu. La reconstruction du temple n’avait donné lieu à aucune manifestation de la gloire de Dieu comme lors de l’inauguration du 1er : <span style="color: red;">2 Chr 7,1 à 3</span>. Alors que le 1er temple avait vu le jour au sommet de la puissance du règne de Salomon, les juifs de l’époque de Malachie étaient toujours sous la coupe des rois de Perse desquels ils dépendaient pour obtenir leur liberté de culte. Déçus dans leurs attentes, amers de ne pas voir Dieu agir comme ils l’espéraient, la tentation était grande pour eux d’accuser Dieu de ne pas être le Dieu juste qu’Il prétend être.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si les propos relevés ici par Malachie avaient fini par lasser la patience de Dieu, la Bible révèle que, même chez les meilleurs croyants, la tentation d’en vouloir à Dieu, en voyant comment ceux qui ne le connaissent pas prospèrent alors que ceux qui Lui appartiennent souffrent, n’est pas rare. Asaph, parmi ceux qui l’ont vécu, comme Habacuc en son temps en témoignent : <span style="color: red;">Psaume 73 ; Hab 1,13</span>. La difficulté à laquelle avaient à faire face les israélites du temps de Malachie était double :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la 1ère est que quelles que soient les œuvres glorieuses dont Dieu ait été l’auteur dans le passé, il n’est jamais bon et juste dans la foi d’attendre que les mêmes œuvres se reproduisent. Certains événements qui se sont produits à certaines époques de la révélation ne se sont produits qu’une fois, et il n’est pas sain d’attendre de Dieu qu’ils les reproduisent : les dix plaies d’Egypte, le passage de la Mer rouge, l’effusion de l’Esprit lors de la Pentcôte avec les langues de feu et le parler en langue, les miracles opérés par Pierre et Paul… Cela est particulièrement vrai des signes accompagnant la mise en place d’une nouvelle étape dans la Révélation : <span style="color: red;">Héb 2,3-4</span>. Prétendre ou s’attendre à ce que Dieu, dans une circonstance, reproduise exactement ce qu’Il a fait dans le passé, c’est tromper ceux à qui nous faisons croire de telles choses et leur faire courir le risque d’une profonde déception. Sans pour autant ne rien attendre d’extraordinaire de la part de Dieu, nous devons nous rappeler que les temps dans lesquels Dieu agit sont différents et que Sa révélation et Ses manifestations le seront aussi.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- La seconde est que les propos tenus par ceux qui souhaitaient voir se produire le jugement de Dieu l’étaient par des hommes totalement aveugles et inconscients de leur état devant Dieu. Car, précise Malachie, lorsque viendra son jour, c’est par la maison de Dieu que commencera le jugement de Dieu et non par les peuples païens qui l'entourent : cf <span style="color: red;">1 Pierre 4,17</span>. Attention à nous donc lorsque nous souhaitons voir arriver le jour du jugement de Dieu sur le monde. La question qui se pose est non pas : qu’est ce qui restera des méchants en ce jour-là, mais que restera-t-il de l’Eglise et du peuple de Dieu à ce moment là : <span style="color: red;">Luc 3,7 à 9</span>. C’est à nous d’abord, chrétiens, de juger de ce qui se passe au milieu de nous, sans quoi ce sera Dieu qui le fera : <span style="color: red;">1 Cor 5,1 à 5. 9 à 13 ; 11,27 à 32</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sachons-le ! Dieu n’est et ne sera jamais ni complaisant avec le mal, ni complices de ceux qui le commettent. S’Il n’agit pas, c’est uniquement en raison de Sa patience, cette patience qui le pousse à retarder Son jugement de manière à ce que le maximum puisse se repentir : <span style="color: red;">2 Pierre 3,3-4.9</span>. Cependant, ne nous y trompons pas, dit Pierre, le jour promis par le Seigneur viendra ; en ce jour-là, il sera alors trop tard pour régler avec Lui ce qui doit l’être : <span style="color: red;">2 Pier 3,10 à 13</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: blue;">2. La venue du Messager de Dieu :</span> <span style="color: red;">3,1 à 4</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Puisque les Israélites souhaitent la venue et la manifestation du Dieu de la justice, ils vont l’avoir, annonce ici Malachie. Lucas m’a demandé récemment pour quelles raisons, dans la Bible, Dieu donnait parfois des choses pour lesquelles Il se mettait ensuite en colère contre Son peuple. La réponse est ici : si nous tenons absolument à recevoir quelque chose que Dieu n’a pas en vue de nous donner, Il peut arriver que Dieu cède à notre demande. Ce que nous recevrons cependant ne sera jamais à notre profit, mais pour notre propre malheur.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les Israélites le désirant, Dieu, annonce Malachie en accord avec une ancienne prophétie déjà annoncée par Esaïe : <span style="color: red;">Esaïe 40,3 à 5</span>, va leur envoyer son messager. Ce messager ne viendra pas pour lui-même. Il sera envoyé pour préparer le chemin du grand Messager, le Seigneur de l’Alliance qui fera soudainement Son apparition dans le temple. Allusion est ici clairement faite à Jean-Baptiste qui, tel un Messager, sera envoyé comme précurseur pour préparer la venue du messager par excellence, le Seigneur Jésus-Christ : <span style="color: red;">Mat 11,7 à 10</span>. Il est à noter ici que, la voix de Malachie se taisant, plus aucune autre voix prophétique ne s’élèvera en Israël avant celle de Jean, le précurseur de Jésus.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si la raison d’être principale que nous prêtons à la venue de Jésus est le salut du monde, Malachie nous révèle ici un autre aspect non négligeable de celle-ci, aspect souvent évoqué dans les Evangiles. La venue de Jésus, Messie juif dans un contexte et une culture totalement juifs est fortement liée au temple et à ce qui s’y passait. Outre le salut, la purification du culte dans le temple sera l’une des raisons majeures de la venue de Jésus.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette mission de purification du culte de laquelle Jésus est porteur se voit dans toutes les étapes qui, du Jourdain, le conduiront à Golgotha :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le 1er acte fort de jugement opéré par Jésus en colère : l’expulsion manu militari des marchands du temple : <span style="color: red;">Jean 2,14 à 17</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Notons le ton toujours sévère que Jésus emploie à l’égard des religieux de son temps et de la façon avec laquelle ils détournaient les préceptes de la Parole pour servir leurs intérêts : <span style="color: red;">Marc 7,1 à 13</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Notons que c’est lorsqu’Il sera dans le temple que Jésus s’en prendra de la façon la plus virulente aux scribes et aux pharisiens : <span style="color: red;">Mat 21,23</span>, les traitant d’hypocrites, de conducteurs aveugles, de serpents ou de sépulcres blanchis. C’est dans le temple qu’Il prononcera le jugement qui attend Jérusalem qui sera laissée comme une maison déserte : <span style="color: red;">Mat 23,38-39</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Lisant Malachie, et voyant Jésus agir, il apparaît que l’un des désirs majeurs de Dieu en envoyant Son Fils ici-bas est de susciter pour Lui un peuple de véritables adorateurs : non des adorateurs comme ceux du passé et du temps de Malachie, qui s’en tenaient à maintenir les formes légales du culte, mais des adorateurs réels « en esprit et en vérité : <span style="color: red;">Jean 4,23 à 24</span>. Il est notable à ce sujet que, alors qu’en l’an 70, les Romains détruisaient le grand Temple de Jérusalem en le rasant jusqu’à la dernière pierre, des communautés nouvelles, remplies de l’Esprit de Christ, se multipliaient dans tout l’Empire jusqu’à le saturer. Une révolution s’était opérée : la religion morte de l’Ancien Testament (le judaïsme) s’était transformée en un culte vivant rassemblant des communautés de nouveaux croyants de toutes origines, dispersées dans le monde entier. La prophétie était accomplie : la gloire du nouveau temple allait dépasser de loin celle de l’ancien, même au temps de sa splendeur sous Salomon !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">3. L’application du message de Malachie pour nous :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est à l’image du fondeur auquel Malachie fait référence pour illustrer le processus de purification par lequel Dieu agira pour que les fils de Lévi (les prêtres) apportent à leur Dieu des offrandes qui Lui seront agréables. Ce procédé tiré de la métallurgie nous parle peu à nous qui ne sommes pas des habitués ou des experts en la matière.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voici ce qu’en disent deux commentateurs : « L’affineur est assis. Le creuset est devant lui, et il observe à la fois l’intensité de la flamme et le métal dont les scories sont en train de se séparer… Lorsque le fondeur d’argent arrivait vers la fin de son travail, la couche d’oxide disparaissait et la surface brillante et pure de l'argent étincelait. Arrivé à ce point, une fois que toutes les scories avaient été évacuées, le fondeur voyait sa propre image se refléter à la surface de l’argent. »</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Tel est le test révélateur du fait que le processus de la purification a atteint son objectif : il permet, dit le commentateur, à l’affineur de voir son propre visage se refléter dans l’objet purifié. Tel est aussi le but du travail de Jésus et de l’Esprit de Dieu dans nos vies, dit Paul : <span style="color: red;">2 Cor 3,18</span>. Croyons que tant que ce but ne sera pas atteint, Dieu continuera à nous éprouver par le feu de l’épreuve, de manière à obtenir le résultat parfait qu’Il attend pour nos vies : <span style="color: red;">Jac 1,3 à 4</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Croyons aussi que si Dieu a agi avec sévérité contre le judaïsme, qui était, au temps de Malachie, à l’un de ses niveaux les plus bas, pour le purifier, Il n’hésitera pas à le faire aussi, comme Il l’a déjà fait dans l’histoire, avec l’Eglise de Jésus-Christ. La Réforme en est un exemple parlant, elle qui s’est produite au XVIème siècle en un temps où les papes et les prêtres se vautraient dans l’immoralité et l’avarice les plus grossières (le siècle des Borgia d’où nous vient le mort orgie !)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’avertissement donné par Malachie aux hommes de son temps : <span style="color: red;">Mal 3,5</span>, est adressé dans l’Apocalypse à l’Eglise de tous les temps : <span style="color: red;">Apoc 2,5.20 à 23 ; 3,16</span>. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises, conclut chaque lettre. Que nous puissions nous aussi entendre ce que Dieu nous dit aujourd’hui par Malachie !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-75849409103797857232010-06-21T07:31:00.000-07:002010-06-21T07:31:09.982-07:00Malachie 2,10 à 16<div align="center"><span style="color: blue; font-size: x-large;">L'ALLIANCE ROMPUE</span></div><div align="center"><br />
</div><div align="justify"><span style="color: blue; font-size: large;">1. INTRODUCTION :</span></div><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Après avoir dressé le procès des prêtres et défini la part de responsabilités qu’il leurs revenait dans l’état moral et spirituel de la nation, Malachie se tourne maintenant vers le peuple pour stigmatiser l’infidélité par laquelle l’unité du peuple de Dieu se trouve brisée et l’alliance avec son Dieu profanée. Si les responsables spirituels d’une entité sont les premiers à qui Dieu demande des comptes pour l’état de celle-ci, ils ne sont pas les seuls à devoir le faire. Chacun à son niveau est responsable devant Dieu des décisions qu’il prend et des actes qu’il commet. Quand bien même des responsables ne seraient pas à la hauteur de leur vocation, leurs défaillances ne justifient pas pour autant les péchés et les écarts de conduite du peuple. Toute l’histoire du peuple d’Israël et de l’Eglise témoignent du fait que le péché toléré d’un seul membre du peuple suffit à porter un coup fatal au témoignage de l’ensemble et à la bénédiction de Dieu sur tous : <span style="color: red;">Josué 7,1.11-12 ; Actes 5,1 à 6 ; 1 Cor 5,1 à 5</span>. Quelle incidence a le péché d’une personne sur le tout ? Où commence et où s’arrête la liberté de choix d’un membre du peuple de Dieu ? C’est à ce type de questions que le passage de la prophétie de Malachie répond.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. L’APPARTENANCE : LE PRINCIPE SPIRITUEL DE BASE :</span> <span style="color: red; font-size: large;">v 10</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Comme il l’a fait au 1er chapitre à propos des prêtres, c’est par deux questions que Malachie introduit l’interpellation qu’il adresse aux membres du peuple concernés par le péché qu’il va dénoncer pour les amener à réfléchir selon Dieu à leur conduite. Les deux questions posées par Malachie ne présentent aucune difficulté quant à leur réponses. Celles-ci sont d’une évidence telle qu’il paraît presque absurde de les poser.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le fait que l’évidence est le mode par lequel le prophète opère pour amener ses contemporains à la réflexion sur leur conduite n’est pas le fait du hasard. Ce fait témoigne tout simplement du fait qu’il est impossible pour quiconque d’entrer dans le péché sans automatiquement gommer de sa mémoire des réalités qui relèvent du bon sens. Les questions posées ici par Malachie ont un but : rappeler aux membres du peuple le cadre et les limites auxquels se heurte leur liberté :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;">1ère limite</span> : en tant que membre du peuple de Dieu, nous ne sommes pas des individus isolés. Nous faisons partie d’une famille dont les membres sont rattachés par de forts liens et dont Dieu est le Père. Cette limite implique que chaque chose que je fais, et dont je me rends coupable, rejaillit inévitablement sur l’ensemble. Comme Dieu l’a dit à Josué, le péché pratiqué par l’un, quand il n’est pas jugé, est le péché de tous : <span style="color: red;">Josué 7,1.10-11</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;">2ème limite</span> : en tant que peuple créé par Dieu, je fais partie d’une nation régie, comme toutes les nations, par des règles internes. De même que quiconque qui vit en France est sanctionné s’il vient à contrevenir aux règles qui régissent la société française, celui qui, au nom de sa liberté personnelle, contrevient aux règles de la nation sainte à laquelle Il appartient, et dont Dieu est la tête, mérite d’être sanctionné : <span style="color: red;">1 Pierre 2,9</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avant la prière de Jésus pour les Siens précédant Son départ, Malachie remet en valeur le principe évident, mais oublié, selon lequel c’est l’unité du peuple de Dieu dans l’obéissance à Dieu et la soumission à Sa volonté qui est la garantie de la durabilité de Sa bénédiction sur lui. Dans l’état dans lequel se trouvait la nation au moment où parle Malachie, il était impossible à Dieu d’écouter leurs prières et d’agréer leurs sacrifices : <span style="color: red;">v 13</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Comme il en a été dès le début, Malachie rappelle au peuple de Dieu que, encore et toujours, les péchés conscients que nous pratiquons, dans lesquels nous persévérons et desquels nous refusons de nous séparer, sont et restent le principal obstacle à l’exaucement par Dieu de nos prières : <span style="color: red;">Psaume 66,18</span>. Si Dieu, nous connaissant, ne s’attend pas à trouver au milieu de nous un peuple parfait, sans péché, ce qu’il ne peut accepter par contre est son installation sans réaction au milieu de nous : un état de fait que Pierre ne supporta pas à Jérusalem et Paul à Corinthe : <span style="color: red;">Actes 5,1 à 6 ; 1 Cor 5,1 à 5</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’Eglise ne doit jamais, en aucun cas, être un lieu semblable à celui dans lequel vivaient les chèvres de Robison Crusoe : leur enclos était si vaste que celles qui se trouvaient à l’intérieur étaient aussi sauvages que celles de l’extérieur. Deux sphères nettement différentes existent : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la 1ère est celle du Royaume de Dieu dans laquelle la liberté de chacun est soumise à la volonté de celui qui en est le Chef</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la seconde est celle du monde, dont le prince est le diable, autorité visible dans les actes et les attitudes de ceux qui en sont membres : <span style="color: red;">Jean 8,44</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est par nos actes que nous témoignons du Père et du Chef auquel nous appartenons !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">NOTA : Importance et réalité du sentiment d’appartenance :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le sentiment d’appartenance est le fait de se sentir pleinement intégré dans un groupe. Ce sentiment dépasse le simple fait d’être un membre physique du groupe. Il implique une identification personnelle aux références du groupe : à son identité, ses valeurs, ses normes, ses habitudes. Le sentiment d’appartenance est renforcé par les attaches affectives personnelles, le sentiment et les actes de solidarité envers les autres membres et la considération mutuelle.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le sentiment d’appartenance est le fondement de la cohésion de la vie d’un groupe et de son esprit d’équipe. Il s’exprime visiblement par le fait que les objectifs du groupe priment sur les buts personnels et que les succès comme les échecs du groupe sont aussi ceux de chacun. C’est le sentiment d’appartenance à un groupe qui fait que chacun y trouve sa place sans heurts avec les autres. La part irremplaçable de l’un est complété et dépendante de la part irremplaçable de l’autre, dans le seul but du service de la collectivité toute entière.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">3. NATURE DES PECHES D’INFIDELITE :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après avoir rappelé les principes qui conditionnaient les relations des membres du peuple entre eux et avec Dieu, le prophète en vient aux faits commis, faits synonymes à ses yeux de trahison entre eux et de rupture d’alliance avec Dieu :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #3d85c6;">1er fait</span> : le mariage des israélites avec des femmes étrangères : <span style="color: red;">v 11</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Notons que si Dieu s’oppose à de telles alliances, ce n’est en aucun cas pour des critères raciaux, mais uniquement pour des raisons spirituelles. Comme il le dit dans la loi, ce que Dieu craint, en voyant un israélite épouser une païenne, c’est que celle-ci le conduise à se détourner de Lui pour l’amener à adopter ses dieux : <span style="color: red;">Deut 7,1 à 4</span>. La preuve que la crainte de Dieu à ce sujet était fondée sera donnée par l’exemple même de Salomon, un des hommes pourtant réputés les plus sages de tous les temps : <span style="color: red;">1 Rois 11,1 à 8</span>. A l’opposé de cet exemple, Dieu Lui-même donnera à Rahab et Ruth, deux femmes d’origine païenne, ayant abandonné leurs dieux pour s’attacher à l’Eternel, de faire partie de la lignée du Christ : <span style="color: red;">Mat 1,5</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il est courant d’entendre parmi les enfants de Dieu l’argument selon lequel le fait d’épouser un non croyant peut aboutir à l’heureuse conclusion de la conversion de celui-ci. Si la grâce de Dieu peut le permettre, jamais la Bible ne soutient un tel point de vue. L’expérience, au contraire, tend à prouver l’inverse : succombant à l’attrait qu’exerce sur lui l’incroyante, c’est le croyant faible qui s’éloigne de Dieu plutôt que l’incroyante qui s’en approche !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En quoi, le fait pour un membre du peuple de Dieu d’épouser une femme étrangère, adoratrice d’une autre dieu, est-il une trahison envers ses frères et un acte de rupture à l’alliance de Dieu ? Plusieurs raisons :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1. L’union est vécue par Dieu comme une profanation de ce qui est sacré : <span style="color: red;">v 11b</span>. L’enfant de Dieu, dit Paul, est un membre de Christ et son corps le temple du Saint-Esprit. En s’unissant à une incroyante vouée à l’idolâtrie, le croyant s’engage dans une alliance contre nature qui porte atteinte au caractère même de Dieu : <span style="color: red;">1 Cor 6,12 à 20</span>. C’est pourquoi Paul indique que si le chrétien, suite à sa conversion, peut se séparer de son épouse incroyante, il ne peut se remarier qu’avec une croyante : <span style="color: red;">1 Cor 7,12 à 15.39</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2. L’union d’un croyant avec une incroyante porte préjudice au témoignage de Christ et l’affaiblit dans l’église. Si, déjà, le mariage est une condition qui oblige les époux à s’adapter l’un à l’autre, parfois au détriment du Seigneur : <span style="color: red;">1 Cor 7,32 à 35</span>, combien davantage ce partage, qui diminue la part consacrée au Seigneur, sera-t-il une réalité dans un tel cas de figure ! L’idée que le croyant transmet à l’incroyante en l’épousant est que, certes, les commandements de Dieu existent mais que, finalement, ils n’ont que peu d’importance. Ce n’est pas à lui seul, mais aussi à sa conjointe que, sur le plan spirituel, le croyant nuit.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3. L’union d’un croyant avec une incroyante a des répercussions inévitables sur leur descendance commune. Au lieu d’engendrer des enfants éduqués dans la foi, c’est un foyer déchiré et divisé que, inévitablement, les époux offrent à leur progéniture. Comment, dans ce cas, le père pourra-t-il éduquer les enfants selon le Seigneur : <span style="color: red;">Ephés 6,4</span> et leur inculquer les valeurs de la Parole de Dieu : <span style="color: red;">Deut 6,6-7</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">4. L’union d’un croyant avec une incroyante témoigne du fait que ce qui l’a attiré vers elle n’avait rien à voir avec le Seigneur auquel il appartient, mais ne provenait que de considérations humaines et charnelles. S’il n’y avait rien de Dieu en elle, il faut se poser la question de savoir de quelle nature était ce que le croyant a aimé en elle au point de l’épouser : <span style="color: red;">Prov 5,20 à 23</span>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #3d85c6;">2ème fait</span> : la banalisation du divorce comme préalable au mariage des israélites avec des femmes étrangères : <span style="color: red;">v 14</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un péché ne venant jamais seul, Malachie en vient maintenant à ce qui, en son temps, représentait aux yeux de Dieu le comble de la trahison, de l’infidélité et de la rupture du contrat d’alliance qui, par ses obligations, liait le peuple de Dieu à son Dieu : le divorce.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si, rappelons-le, la cause de tous les désordres qui étaient dans le peuple venait du fait que celui-ci avait oublié qu’il devait vivre comme une famille dont Dieu était le Père ou une nation sainte dont Dieu était le Créateur : <span style="color: red;">v 10</span>, c’est dans le cadre de la famille humaine, et plus particulièrement des liens sacrés qui fondaient le mariage que cet oubli était le plus criant. Il peut nous arriver, comme Israël, de continuer à exister en tant que peuple de Dieu, de nous considérer même, en tant qu’Eglise, comme une famille dont les membres sont, à nos yeux, comme de vrais frères et sœurs. Malachie nous prévient : nous sommes menteurs aux yeux de Dieu si cet esprit de famille que nous voulons montrer au monde ne se traduit pas dans le cadre des liens de notre propre foyer.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est vu sous cet angle que Malachie nous transmet, de la part de Dieu, comme aucun autre passage de l’Ecriture ne le fait, Sa vision du divorce. Il nous dit de Sa part trois choses à ce sujet :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1. le divorce d’un mari est une trahison de l’engagement pris lors du mariage envers la femme avec qui il s’est lié devant Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour nous faire sentir le degré auquel atteint cette trahison, Malachie donne un double titre à la femme à laquelle les liens du mariage nous ont attachés :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- c’est <span style="color: #cc0000;">la femme de ta jeunesse</span>, celle qui, dans les meilleures années de la vie, s’est offerte à toi et qui a fait toute ta joie : <span style="color: red;">Prov 5,15 à 20</span>. Est-il juste, maintenant qu’elle a porté tes enfants, qu’elle a tant fait pour toi et ton bonheur que, parce que les années ont passé, tu la rejettes pour une autre plus attirante à tes yeux ? Avant d’être une rupture, le divorce est d’abord aux yeux de Dieu la marque d’une profonde ingratitude et d’un grand égoïsme.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- C’est <span style="color: #cc0000;">la femme de ton alliance</span>. Si le mariage te donne des droits en tant qu’époux, il t’impose aussi des devoirs, semble dire Malachie. Sache donc que le jour où tu as signé le contrat d’alliance qui te liait à ta femme pour la vie, c’est non seulement devant les hommes, mais devant Dieu que tu as apposé cette signature. Dieu te demandera compte de ton abandon.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2. C’est dans l’esprit que se produit la rupture avant qu’elle ne le soit dans les faits : <span style="color: red;">v 15 (fin).</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Prenez donc garde en votre esprit, dit Malachie, car c’est dans ce que vous nourrissez dans le secret de votre cœur que commence le processus qui aboutit un jour à la rupture : <span style="color: red;">Mat 5,27 à 29</span>. Sachons bien que la tentation du divorce, de plus en plus courante en notre temps dans les milieux chrétiens, n’a pas pour seule cause la convoitise. Elle peut aussi être l’aboutissement de problèmes relationnels non réglés au fur et à mesure dans la vie du couple :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le refus de se pardonner certains torts</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le refus de servir l’autre, l’égoïsme</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le manque de communication : une vie où l’on se croise : plus d’intimité, d’échange, d’amitié : <span style="color: red;">Mal 2,14</span> parle de l’amie que doit être l’épouse. Amie = confidente privilégiée</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le danger d’une trop grande proximité avec d’autres femmes</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- des attentes injustifiées</div><div style="text-align: justify;">- etc…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« <em><span style="color: #e69138;">Un homme, dit Thomas Watson, ne se garde pas chaste en ayant une femme, mais en aimant sa femme</span></em>. » Prenons garde en notre esprit. C’est là que se trouve la genèse de toutes les ruptures conjugales malheureuses.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3. le divorce est l’une des choses les plus détestables qui soit aux yeux de Dieu : <span style="color: red;">v 16</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il est détestable pour de multiples raisons :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.fotosearch.fr/bthumb/CSP/CSP053/k0536821.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" ru="true" src="http://www.fotosearch.fr/bthumb/CSP/CSP053/k0536821.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;">- pour l’acte de violence qu’il représente pour le cœur de la personne trahie : <span style="color: red;">v 16b</span>. Il n’est pas interdit de penser ici que les larmes versées et les cris poussés près de l’autel, rendant impossible le fait pour Dieu d’agréer les offrandes apportées par les israélites à Son autel, soient ceux des femmes abandonnées par leurs maris qui n’avaient que Dieu vers qui se tourner pour répandre leur chagrin.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« <em><span style="color: #e69138;">Ces petites pensées « innocentes » qui folâtrent « gentiment » par-delà les frontières du mariage équivalent, au regard de Dieu, aux pensées d’un malfaiteur qui se prépare à assaillir quelqu’un pour le mettre à mal : John Benton</span></em>. »</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- à cause du péché qui, quelles que soient les raisons souvent avancées (incompatibilité d’humeur, monotonie…) en est toujours la cause. Même quand Jésus autorise le divorce, soulignons que c’est à contre-cœur qu’Il le fait, davantage par compassion pour ceux qui souffrent que pour valider un processus justifiable : <span style="color: red;">Mat 19,3 à 9</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- A cause des dégâts, souvent irréversibles, qu’il occasionne dans le cœur et l’esprit des enfants issus du couple. Comment les enfants nés de famille chrétienne pourrait-il apprendre l’amour, la patience, le pardon, la fidélité, la responsabilité s’ils voient leurs parents, se disant chrétiens, se séparer pour cause de refus de les pratiquer ! C’est le couple qui, selon Paul, est la meilleure illustration de la relation profonde qui lie Christ à l’Eglise : <span style="color: red;">Ephés 5,21 à 33</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dieu haïssant la répudiation, Il promet la plus sévère des corrections à qui passerait outre Ses avertissements : <span style="color: red;">v 12 ; Prov 2,16 à 19 ; 6,27 à 35</span>. Que, par Son Esprit, Dieu nous donne conscience de la gravité des péchés que notre société banalise si facilement !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-14995118448288593312010-06-19T02:07:00.000-07:002010-06-19T02:16:12.576-07:00Malachie 2, 1 à 9<div align="center"><span style="color: blue; font-size: x-large;">PROCES DES SACRIFICATEURS</span></div><div align="center"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">1. INTRODUCTION :</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous avons vu dans le 1er chapitre que, si Malachie dénonce le mépris dont le peuple de Dieu fait preuve à Son égard à travers les sacrifices honteux qu’il Lui offre, c’est d’abord sur les prêtres que le prophète fait reposer la responsabilité de cet état de fait. Si le peuple était coupable de ses péchés, les prêtres, censés être la conscience spirituelle du peuple et les gardiens de l’obéissance à la loi, l’étaient encore davantage. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Aussi Malachie poursuit-il en s’en prenant ici, exclusivement cette fois-ci, de nouveau à eux, convaincu qu’il est qu’une tête malade( les responsables) ne peut donner un corps en bonne santé: cf <span style="color: red;">Esaïe 1,5-6</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">2. MESSAGES AUX SACRIFICATEURS :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">V 2</span> : <span style="color: #e69138;">1er message</span> : la relation avec Dieu est une relation conditionnée</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le 1er message que, au nom de Dieu, Malachie rappelle aux sacrificateurs est que les privilèges dont ils sont l’objet de la part de Dieu doivent s’entendre dans le cadre d’une relation conditionnée avec Lui. Les prêtres ne sont au bénéfice des bénédictions de Dieu que dans la mesure où ils sont fidèles à la double vocation qu’ils ont reçue de Lui : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">1ère vocation : L’écouter</span> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est toujours ici, selon Dieu, que tout commence. En effet, si le premier commandement de la loi, que les sacrificateurs devaient enseigner, est celui d’aimer Dieu, la loi elle-même le fait précéder d’un mot d’ordre sans lequel il est impossible de la pratiquer : Ecoute Israël : <span style="color: red;">Marc 12,29 à 31</span>. Plus que les activités et le faire, Jésus rappellera à maintes reprises que l’écoute de Dieu et de Sa Parole est la condition incontournable de tout bonheur, plénitude, efficacité dans le service de Dieu : <span style="color: red;">Luc 8,21 ; 10,38 à 42 ; 11,28</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quoi que ce soit qui n’aille pas ou que nous trouvons malade ou en mauvais état dans notre vie, nous pouvons dire à coup sûr que l’origine du mal tient au départ à une seule chose : notre manque d’écoute de Dieu et de Sa Parole : <span style="color: red;">1 Sam 12,15 ; Néhémie 9,29</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Des passages que nous avons lu, il ressort clairement une idée qu’il nous faut retenir. Ecouter dans le langage de Dieu signifie bien autre chose qu’entendre. L’écoute de Dieu et de Sa Parole n’a de sens que si elle est vécue dans l’esprit d’être disciple : <span style="color: red;">Esaïe 50,4</span>, de mettre en pratique ce que Dieu dit et de s’y conformer : <span style="color: red;">Jacques 1,22 à 24</span>. C’est pour ne pas avoir pratiqué ce type d’écoute que les sacrificateurs ont péché contre Dieu et ont amené le peuple à pécher ensuite contre Lui.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">2ème vocation : Lui rendre gloire</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il y a bien des manières de s’acquitter de cette vocation que Dieu adresse à tout homme, en particulier à ceux qui sont les Siens. Nous rendons gloire à Dieu :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- lorsque nous disons la vérité et reconnaissons notre état de péché et nos fautes devant Lui : <span style="color: red;">Josué 7,19 à 21</span></div><div style="text-align: justify;">- lorsque nous rendons à Dieu le culte, l’honneur, la reconnaissance qui Lui reviennent pour ce qu’Il est et ce qu’Il fait pour nous : <span style="color: red;">Mat 22,21</span></div><div style="text-align: justify;">- lorsque nous répondons à Ses bienfaits et à Ses dons d’une manière qui soit, à notre niveau, à la hauteur de Son amour pour nous : <span style="color: red;">Jean 12,8 ; 1 Jean 4,19</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quel que soit le ministère ou le service que nous avons, souvenons-nous que toute activité, tout engagement pour Dieu n’a de sens que s’il s’inscrit dans la double vocation qui nous est adressée : L’écouter, Lui rendre gloire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Malachie nous prévient du danger qu’il y a pour tout serviteur de Dieu de penser que, puisqu’il est l’objet de Sa faveur, rien de grave ni de malheureux ne peut lui arriver. Quel que soit le cadre d’alliance dans lequel nous nous trouvons, les bénédictions qui s’attachent à la grâce dont nous sommes l’objet restent soumises en tout temps à des conditions : exemples :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- <span style="color: red;">Deut 4,25-26</span> : la pérennité des promesses données à Israël : <span style="color: red;">Deut 8,2.19</span> dans la 1ère alliance était suspendue à leur fidélité à cette alliance</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- <span style="color: red;">Rom 6,16</span> : la promesse de la liberté vis-à-vis du péché est suspendue à la condition de notre obéissance à Christ : <span style="color: red;">Rom 8,13</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- <span style="color: red;">Col 1,21 à 23</span> : la promesse de notre salut définitif est liée à la condition de rester dans la foi sans nous détourner de l’espérance que nous apporte l’Evangile</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La grâce de Dieu, qui fait de nous Ses associés dans Son œuvre, n’est pas conditionnée, dans Sa réception, à nos mérites : <span style="color: red;">Ephés 2,8-9</span>. Cependant, elle ne peut pleinement porter ses fruits dans nos vies que si nous la traduisons par le comportement qu’elle nous enseigne comme étant celui qui plaît à Dieu : <span style="color: red;">Ephés 2,10 ; Tite 2,11 à 13</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">V 2 et 3</span> : <span style="color: #e69138;">2ème message</span> : le comportement de Dieu envers Son peuple est le reflet du comportement du peuple envers Lui.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les sacrificateurs traitant Dieu avec mépris, Dieu ne voit aucune raison pour laquelle Il devrait continuer à leur prodiguer Ses soins attentionnés ou les faire jouir de Sa faveur. La seule façon qu’Il juge efficace pour leur faire comprendre la gravité de leur attitude est de les traiter de la même manière qu’ils Le traitent : <span style="color: red;">Psaume 18,24 à 28</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il nous est possible, à la lecture des versets parlant de la façon avec laquelle Dieu va traiter les prêtres, de trouver les paroles et la réaction de Dieu choquantes. Elle ne l’est que parce que nous n’avons pas saisi la portée des sentiments que Dieu exprime au 1er chapitre sur le mépris qu’Il ressentait de la part de ceux qui avaient la charge de donner gloire à Son nom ! Nous sommes parfois si endurcis de cœur que ce n’est que lorsque nous sommes traités par les autres comme nous les avons traités que nous comprenons la gravité de nos actes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quels qu’ils soient, les jugements et les châtiments de Dieu envers le monde ou les Siens, portent tous la marque du même témoignage : ils sont justes et équitables : <span style="color: red;">Hébr 12,5 à 11 ; Apoc 16,4 à 7</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Outre le mépris dont les sacrificateurs infidèles seront l’objet, l’autre moyen de pression sur lequel Dieu agira contre eux sera de les priver de leurs revenus : <span style="color: red;">v 3a</span>. Serviteurs de Dieu, les Lévites n’avaient hérité d’aucune propriété. L’Eternel seul devait être leur héritage : <span style="color: red;">Deut 10,9</span>. Héritiers de Dieu, leurs revenus provenaient de 3 sources :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- de la dîme payée par les autres tribus d’Israël : <span style="color: red;">Nomb 18,21</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- d’une part des sacrifices consumés par le feu que le peuple apportait : <span style="color: red;">Deut 18,1</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- les lévites avaient reçu en outre comme patrimoine de la part de Dieu, 48 villes disséminées dans tout le territoire d’Israël avec leurs abords pour y faire vivre leurs propres troupeaux : <span style="color: red;">Nomb 35,1 à 8</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce sont sur toutes ses sources de revenus que l’Eternel allait agir pour châtier Ses serviteurs infidèles.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous pouvons penser à tort que notre salaire ou nos revenus sont exclusivement le fruit de notre travail. Ils sont en fait un cadeau de Dieu : <span style="color: red;">Aggée 2,8</span> : un cadeau que Dieu a le pouvoir de nous reprendre si, au lieu de Le servir comme Il le souhaite, nous ne pensons qu’à profiter pour nous-mêmes de Ses bienfaits. Si la menace concerne tout le monde, elle s’applique encore bien davantage à ceux dont le ministère nécessite d’être à plein temps au service de Son culte !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">V 4 à 7</span> : <span style="color: #e69138;">3ème message</span> : l’objectif de Dieu, en agissant comme Il le fait, n’est pas de rompre l’alliance avec Lévi (les prêtres), mais de la rétablir en l’amenant à retourner aux attitudes et au comportement qui étaient ceux des lévites au début de l’exercice de leur ministère.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un des combats et une des grandes difficultés auxquels sont confrontés chaque chrétien et chaque église est de garder le zèle et les attitudes qui étaient les leurs au début de leur vie avec Dieu : <span style="color: red;">Apoc 2,5</span>. Si elle peut arriver, il est rare que la déchéance ou l’éloignement du chrétien vis-à-vis de Dieu soient brutaux. La plupart du temps, cela se fait insensiblement, compromis après compromis, jusqu’au point d’atteindre parfois le niveau le plus bas : ex : <span style="color: red;">1 Sam 2,12 à 17.22</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors que les Lévites se satisfaisaient de la médiocrité et du service minimum, Malachie leur rappelle que le niveau que Dieu désire leur voir atteindre dans leur service est celui qu’avaient les premiers lévites, tels Phinéas par exemple : <span style="color: red;">Nomb 25,6 à 13 ; Psaume 106,28 à 31</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les Lévites du temps de Malachie l’ayant oublié, Dieu leur rappelle ici les attitudes qu’Il attend d’eux et le contenu de la mission qu’Il leur a donné. Pour être les serviteurs qualifiés qu’Il attend d’eux, les Lévites doivent :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- plus que les autres, être habités par la crainte de Dieu : <span style="color: red;">v 5.</span> Pour ne pas l’avoir eu, certains en sont morts : <span style="color: red;">Lév 10,1 à 5</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- plus que les autres, être habités par la loi de Dieu : <span style="color: red;">v 6a et 7</span>, ce qui sous-entend qu’ils soient pour le peuple des modèles de respect et d’application dans leurs vies de cette loi : la même exigence est réclamée de nous tous dans le NT : <span style="color: red;">Col 3,16 ; Jac 1,22</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- plus que les autres, être des hommes droits qui soient une conscience pour les autres : <span style="color: red;">v 6b</span> : un souci partagé par Paul : <span style="color: red;">2 Cor 4,2</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour Malachie, et en conclusion de ce point, les Lévites ne peuvent atteindre le standard de qualité requis par Dieu dans le service que s’ils sont conscients de leur identité devant Dieu. Les Lévites ne sont pas des hommes comme les autres : ils sont des envoyés, des représentants, des missionnaires de Dieu : <span style="color: red;">v 7b ; 2 Cor 2,17</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avant Paul, qui insiste beaucoup sur ce point, Malachie montre ici que ce n’est que lorsque l’on est conscient de l’identité spirituelle qui est la nôtre que l’on peut avoir le comportement qui en découle. C’est mettre la charrue avant les bœufs que de demander à un chrétien de réformer sa conduite avant qu’il n’ait pris conscience de la nouvelle personne qu’il est en Christ : <span style="color: red;">2 Cor 5,17</span>. C’est la conscience de ce que je suis en Christ et pour Dieu qui me donnera la capacité de l’être dans les faits devant les hommes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">V 8 et 9</span> : <span style="color: #e69138;">4ème message</span> : le sujet d’accusation principal de Dieu à l’encontre des Lévites : l’utilisation dévoyée de la loi</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Totalement liés à la loi, c’est pour leur utilisation frauduleuse et dévoyée de la loi que les Lévites seront principalement jugés par Dieu. Le procès de Dieu à leur encontre porte sur 3 chefs d’accusation précis :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- contrairement à leur père Lévi qui marchait avec Dieu dans la paix et la droiture :<span style="color: red;"> v 6</span>, les Lévites du temps de Malachie s’étaient écartés de la voie, c’est-à-dire de la stricte obéissance à la loi : <span style="color: red;">v 8a</span>. Leur péché était semblable à celui des pharisiens qui déformaient ce que disait la loi en y mêlant des interprétations qui leur convenaient : <span style="color: red;">Marc 7,8 à 13</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- laxistes avec la loi, les lévites avaient entraîné d’autres après eux dans les mêmes travers, les conduisant par la loi à tomber dans le péché à leur tour : <span style="color: red;">Esdra s 10,2-3.18 à 44</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- dépositaires par la loi de l’exercice de la justice, les lévites s’étaient rendus coupables de favoritisme dans leurs jugements : <span style="color: red;">v 9</span>, en ayant égard à la personne du grand et du riche par rapport à celle du pauvre et du petit : <span style="color: red;">Deut 1,17 ; Michée 3,9 à 11</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le réquisitoire dressé par Malachie nous rappelle à quel point est grande la responsabilité qui pèse sur les épaules des enseignants de la Parole de Dieu : <span style="color: red;">Jac 3,1</span><span style="color: black;">.</span> Non seulement ceux-ci devront rendre compte du contenu de leur enseignement, mais de l’application qu’ils en auront faite dans leurs vies !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: large;">3) CONCLUSION :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour conclure cette section, dans laquelle Dieu dresse l’acte d’accusation des sacrificateurs de l’époque de Malachie, nous pouvons dire que les reproches de Dieu à l’égard de Ses serviteurs portent sur trois domaines qui, s’ils sont capitaux pour Lui, doivent aussi l’être pour nous :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">1er domaine : les attitudes</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">Mal 2,5</span> nous dit que les sacrificateurs de l’ancien temps avaient la crainte de l’Eternel. C’était cette crainte respectueuse qui était à la base du sérieux avec lequel ils faisaient leur service. La crainte disparue, immédiatement l’esprit dans lequel se faisaient les choses se détériora.. La crainte de Dieu est le commencement de toute sagesse : <span style="color: red;">Prov 1,7</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">2ème domaine : l’enseignement donné</span> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">Mal 2,6</span> nous dit que les sacrificateurs anciens se préoccupaient d’être de véritables messagers de la Parole de Dieu. Ils avaient à cœur, non seulement de bien enseigner, mais de ne rien enseigner de faux. Les nouveaux sacrificateurs n’enseignaient plus la Parole telle qu’elle était : ils s’étaient écartés des voies prescrites par Dieu pour enseigner au peuple leurs voies. L’Ecriture ne cesse de souligner la grande responsabilité qui pèse devant Dieu sur les épaules de quiconque enseigne Sa Parole : <span style="color: red;">Jac 3,1</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple;">3ème domaine : le comportement</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">Mal 2,6</span> rappelle également quel était le comportement des sacrificateurs anciens : Lévi, dit Dieu, marchait dans la paix et la droiture. Si l’attitude est première dans ce qui fait notre façon d’être, l’Ecriture souligne de part en part la nécessité pour tout serviteur de Dieu de veiller à son comportement : <span style="color: red;">2 Cor 1,12 ; 1 Tim 3,2</span>. Car c’est par lui que, d’abord, nous sommes ou ne sommes pas des modèles pour les autres.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-69800395183951683202010-06-18T07:54:00.000-07:002010-06-19T01:56:33.313-07:00Malachie 1, versets 6 à 14<span style="color: blue; font-size: x-large;">Reproches divins</span><br />
<br />
<br />
Après la déclaration d’amour introductive de Dieu à l’égard d’Israël, l’Eternel, par la voix de Son messager, en vient aux reproches qu’Il a à formuler. Avant le peuple, la première cible de ces reproches se trouve être les prêtres ou sacrificateurs : <span style="color: red;">v 6</span>. <br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La raison de cette priorité de Dieu tient à une raison simple. C’est que, pour tout organisme malade (couple, famille, nation, Eglise), c’est d’abord à ceux qui en sont la tête que Dieu s’adresse pour définir les responsabilités premières de cet état de fait.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ainsi, bien qu’Eve ait péché la première, c’est à Adam que Dieu va s’adresser d’abord pour poser des questions et établir la vérité au sujet de ce qui vient de se passer : <span style="color: red;">Genèse 3,9</span>. De même c’est au père de famille que Dieu demande d’aimer sa femme et de ne pas irriter ses enfants : <span style="color: red;">Ephés 5,25 ; 6,4</span>. Quel que soit le domaine, celui qui est placé en responsabilité plus grande est aussi davantage redevable à Dieu de l’état de la situation sur lequel il a autorité.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En ce qui concerne le domaine de la relation entre Dieu et Son peuple, les sacrificateurs occupaient les postes clés :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1. ils faisaient office de médiateurs entre Dieu et le peuple. Ils servaient Dieu dans le sanctuaire en Lui présentant toutes les espèces de sacrifices exigés par la loi pour assurer la relation entre Dieu et Son peuple : culpabilité, réparation, offrande, holocaustes… : <span style="color: red;">Hébreux 5,1 ; 10,11</span>. Une tribu entière, la tribu de Lévi, avait été consacrée à cette charge : <span style="color: red;">Deut 10,8-9</span>. A ce sujet, les Lévites avaient reçu des recommandations précises de Dieu : la loi de Moïse interdisait formellement l’offrande d’animaux aveugles, infirmes ou malades : <span style="color: red;">L</span><span style="color: red;">év 22,18 à 25 ; Deut 15,19 à 21</span>. Seul un animal parfait et en bonne santé pouvait constituer un sacrifice d’une qualité digne d’être agréée par Dieu. Si le peuple était coupable d’amener à Dieu des bêtes malades ou difformes, la faute des sacrificateurs était, non seulement de ne pas les refuser, mais d’oser penser qu’une telle offrande pouvait satisfaire Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2. en plus de leur service dans le sanctuaire, une seconde responsabilité des sacrificateurs consistait à l’enseignement systématique de la loi au peuple : <span style="color: red;">Mal 2,4 à 7 ; Lév 10,8 à11 ; Néh 8,2</span>. Non seulement les sacrificateurs du temps de Malachie n’appliquaient plus la loi, mais ils négligeaient de la faire connaître au peuple.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si Malachie relève les insuffisances du service des sacrificateurs, il ne s’arrête pas là. Car ces insuffisances ne sont que la partie immergée de la réalité. Le véritable problème ne se situe pas d’abord dans la mauvaise qualité de service des prêtres. Elle est bien plutôt dans ce qui se trouve caché au plus profond des coeurs : l’abandon de tout le respect légitime dû à la personne de Dieu : <span style="color: red;">v 6 et 8</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application </span>: Nous pouvons, en tant que peuple de Dieu, chanter à Dieu de beaux cantiques, formuler de belles prières, assister de manière formelle à de nombreuses rencontres autour de Lui ou de Sa Parole. Tout ceci cependant reste sans valeur, s’il n’est marqué par le premier sentiment que doit nous inspirer la conscience de la grandeur de la Personne devant qui nous nous tenons : le respect, la révérence, la déférence…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quels sont les marques et les symptômes d’un culte irrévérencieux face à Dieu ? Regardons ce qu’en dit Malachie et voyons quelles applications nous pouvons en tirer pour nous. Pour Israël de l’époque du prophète, il était dans le fait :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #a64d79;">1. que le peuple offrait à Dieu des sacrifices qui ne lui coûtaient rien :</span> <span style="color: red;">v 7 et 8</span></span>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Or, un sacrifice ne peut avoir de valeur que s’il a coûté quelque chose de valeur et de précieux de la part de celui qui l’offre : <span style="color: red;">cf 2 Sam 24,24 ; Jean 12,3 à 5</span>. La mesure de notre amour et de notre consécration à Dieu ne s’évalue pas sur la base de belles déclarations, mais sur celui des sacrifices réels auxquels nous sommes prêts à consentir pour les lui exprimer : temps, affection, renoncements divers.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Que penserait quelqu’un que j’appelle ami si, en guise de cadeau au jour de son anniversaire, je lui offrais le contenu de ma poubelle, ce dont je ne veux plus, mes rebuts… ? Toute attitude qui consiste à offrir à Dieu les « <em>restes de sa vie</em> », « <em>ce qui vient après tout le reste</em> », en pensant que « <em>ça ira déjà pour Lui et qu’avec cela Il peut s’estimer heureux</em> » est d’un affront sans borne aux yeux de Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’attitude que l’on a envers Dieu se reflète souvent dans celle dont on fait preuve dans le service de l’église locale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #a64d79;">2. que le peuple rendait à Dieu un culte mécanique, irréfléchi :</span> <span style="color: red;">v 8</span> .</span> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le peuple faisait à l’égard de Dieu ce qu’il n’aurait jamais osé faire à un grand de ce monde.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Son offrande, dit un commentateur, ressemble à celle que ferait tel maître d’hôtel désobligeant à l’égard d’un prince d’Orient. « Voici que le maître d’hôtel entre dans la grande salle à manger et, prononçant les mots « Avec les compliments du chef », il retire le couvercle du plat d’argent et présente au prince un gigot d’agneau puant, faisandé, et grouillant d’asticots ! Comment croyez-vous que le prince va réagir, demande le commentateur ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les <span style="color: #38761d;">applications</span> de cette attitude faite de mépris dans le service de Dieu sont faciles à trouver :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- tel chrétien qui ne se permettrait jamais d’être en retard à son travail se permet régulièrement de ne pas être ponctuel aux rencontres de l’église. Plaire au patron, c’est important ; Dieu, Lui, est large. Il a le temps…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- tel chrétien qui n’hésite pas à dépenser sans compter quand c’est pour se faire plaisir avec des amis trouve toujours que tout est trop cher quand il s’agit de financer l’œuvre de Dieu</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- tel chrétien qui n’hésite pas à passer des heures entières à parler de banalités avec des amis la moitié de la nuit trouve soudainement que passer une heure dans la prière avec des frères est trop fatiguant</div><br />
La question que Dieu nous pose ici est la suivante : nous disons facilement que Dieu compte pour nous plus que toute autre personne. Notre vie dans les détails prouve-t-elle cette affirmation ou l’infirme-t-elle ? <br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #a64d79;">3. que le peuple rendait à Dieu un culte illusoire et méprisant :</span> <span style="color: red;">v 9 à 13</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après la qualité des sacrifices, c’est à la qualité de tous les services que Malachie s’en prend ici en parlant aux sacrificateurs. Nous devons le savoir : il est impossible de servir bien longtemps Dieu avec un cœur partagé. Notre cœur est un. Il ne peut se donner entièrement qu’à une chose : cf <span style="color: red;">Mat 6,24</span>. Commençant quelque part, notre déficience par rapport à Dieu ne tarde pas à se montrer dans tous les domaines qui exigent de nous du cœur : vie d’église, relations fraternelles, vie de famille…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Déficients dans le domaine de l’offrande des sacrifices, les sacrificateurs l’étaient partout :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- ils continuaient à demander à Dieu de leur faire grâce, mais ne faisaient preuve d’aucun esprit de repentance : <span style="color: red;">v 9</span>. Dieu pouvait-Il leur faire bon accueil ? La demande de grâce qui n’est qu’un prétexte pour soulager sa conscience sans réformer sa conduite n’a aucun poids devant Dieu : elle ne sera pas entendue.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- ils continuaient d’entretenir le feu de l’autel, alors que, depuis longtemps, Dieu n’agrée plus rien venant de leurs mains. Face à cette attitude, Dieu pose la seule question qui vaille d’être posée : qui parmi vous fermera les portes du temple ? Dieu préfère voir les salles, dans lesquelles un culte hypocrite Lui est rendu, fermées plutôt qu’ouvertes ! Une absence de culte cause moins de tort à la réputation et à la gloire de Dieu qu’un culte creux et vide !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- ils continuaient à assurer le culte, mais trouvait tout service pour Dieu lourd, pesant, fatigant : <span style="color: red;">v 13</span>. Tout était préférable, au point de vue de la joie ressentie, au fait de servir Dieu. C’était donc à reculons et à contre-cœur que les sacrificateurs continuaient (parce qu’il fallait bien vivre de quelque chose) à assurer le service minimum dans le temple de Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Question : quels qualificatifs mettrais-je à l’idée d’un projet de service pour Dieu : captivant, motivant, stimulant, enrichissant ou plutôt, pesant, ennuyeux, fatigant, saoûlant ? Si je trouve ce que j’ai à faire pour Dieu plus lourd et laborieux que ce que j’ai à faire pour moi ou les autres, c’est que, quelque part, ma vie spirituelle est affectée du même syndrome que celle des Israélites du temps de Malachie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les chaussures que je porte dans ma vie chrétienne sont-elles celles du zèle que communique l’Evangile de paix : <span style="color: red;">Ephés 6,15</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au milieu de tous les reproches formulés, Malachie met pour terminer le doigt sur la cause première de l’irrévérence que les sacrificateurs manifestent à l’égard de Dieu : leur oubli de Sa grandeur, une gloire et une grandeur telles qu’un jour elle illuminera toutes les nations comme le fait le soleil : <span style="color: red;">v 11</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors qu’Israël aurait dû être le peuple précurseur, porteur de cette gloire, par son attitude il a failli. C’est pourquoi, Malachie annonce plus loin la venue de Celui par qui la gloire de Dieu va de nouveau briller dans le pays et dans le temple : <span style="color: red;">3,1-2</span>. C’est sur le fond sombre de la faillite d’Israël et de ses chefs que se produira l’événement de la venue du Messie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le texte de Malachie pose pour nous une dernière question. Si Israël, peuple de Dieu, était conduit sur le plan spirituel par un clergé, les sacrificateurs, telle n’est plus la situation dans le Nouveau Testament. Nous tous, croyants, sommes sacrificateurs pour Dieu : <span style="color: red;">1 Pierre 2,9 ; Apoc 1,6</span>. Car tous, d’une manière ou d’une autre comme chrétiens, faisons office par nos prières, notre témoignage, notre service, nos actes, de médiateurs entre Dieu et ceux qui Le connaissent ou ne Le connaissent pas encore : le père de famille, le (la) responsable de l’école du dimanche, le prédicateur, les missionnaires encore davantage que les autres : <span style="color: red;">Rom 15,16</span>. Tous travaillent au même but : unir plus profondément les hommes à Dieu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La question se pose donc à chacun de nous de savoir comment nous remplissons cette mission, avec quel entrain, dans quelles dispositions de cœur ? D’une manière générale, une autre question se pose : la venue première du Messie s’est greffée sur la réalité de l’abandon du clergé officiel de la vraie piété. Dans quel état Jésus trouvera-t-il Son Eglise lorsqu’Il reviendra pour la seconde fois ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-85910105992156869992010-06-16T08:14:00.000-07:002010-06-16T08:16:19.864-07:00Malachie 1,1 à 5<div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">1ère section : v 1 à 5 : mise en question par le peuple de Dieu de la réalité de Son amour pour lui</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47; font-size: large;">Ouverture du dialogue :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Conscient du mécontentement qui se trouve dans les cœurs, c’est Dieu qui, le premier, prend la parole pour ouvrir le dialogue avec Son peuple. Dieu, par Son messager, va exprimer tout haut ce qui se dit en secret, ce que le peuple n’oserait peut-être pas directement dire à Dieu, mais qu’il ne se prive pas d’exprimer de bouche à oreille.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application </span>: Sommes-nous conscients, en tant qu’enfants de Dieu, que toutes nos plaintes, nos murmures, nos mécontentements, exprimés entre hommes, sont en fait des plaintes, murmures et mécontentements formulés contre Dieu et entendus par Lui : une mise en doute, quelque part, de Son amour ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le dialogue de Dieu avec Son peuple commence par une affirmation qui indique Sa position, la réalité qui est la Sienne à son égard : Je vous aime ou Je vous ai aimé, dit le Seigneur !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pourquoi cette affirmation ? Parce que l’amour de Dieu est la seule explication du statut particulier que possède Israël en tant que peuple choisi : <span style="color: red;">Deut 7,7-8</span>. Quelle autre raison que celle de l’amour ferait qu’Israël puisse privilégier d’un statut différent des autres peuples ? L’oubli de cette raison première, qui est à la racine de l’identité d’Israël, explique à elle seule la cause de la rédaction du livre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application</span> : d’où vient que dimanche après dimanche, il nous faille nous exhorter à aimer Dieu, Le servir, Lui rendre le culte qui Lui est dû ? Quelle est la cause de l’ordre premier de Dieu dans la loi de L’aimer de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée : <span style="color: red;">Mat 22,37</span> ? Pour quelle raison le Seigneur a-t-Il pris soin d’instaurer le mémorial de la Cène dans l’Eglise ? La raison est la même que celle qui est avancée dans ce livre : pour que nous n’oubliions jamais que toute notre identité d’enfants de Dieu repose sur le fait unique de Son amour pour nous : <span style="color: red;">Rom 5,8 ; Ephés 2,4.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Traitement de la réponse donnée par le peuple de Dieu au fait de l’amour de Dieu : en quoi nous aimes-tu ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le peuple ayant perdu de vue les preuves évidentes de l’amour dont il a été l’objet de Sa part, Dieu va les lui rappeler. Le plaidoyer de Dieu ne repose pas sur de simples bons sentiments, mais sur une liste de faits irréfutables. Preuves et arguments :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1. <span style="color: purple; font-size: large;">L’amour de Dieu pour Israël se démontre par la différence de faveur</span> <span style="font-size: large;"><span style="color: purple;">dont Jacob a été l’objet de sa part dès sa naissance par rapport à son frère jumeau Esaü</span><span style="color: purple;"> :</span> <span style="color: red;">v 2</span>.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Rien pourtant à l’origine ne distinguait Jacob d’Esaü :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- tous deux étaient fils d’Abraham et d’Isaac, héritiers des promesses de Dieu faites à leur descendance : <span style="color: red;">Genèse 17,1 à 8</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Bien que jumeaux, donc nés en même temps, Esaü était l’aîné de Jacob, donc l’héritier légitime des bénédictions du père. Pourtant, avant même que les enfants soient nés, Dieu annonce qu’Esaü sera soumis à Jacob : <span style="color: red;">Genèse 25,19 à 26</span>. Partant de ce fait, Paul l’utilisera pour définir le fondement sur lequel repose le principe de l’élection : la grâce seule et en aucun cas la valeur personnelle ou le mérite de celui qui en est l’objet : <span style="color: red;">Rom 9,10 à 13</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application</span> : rappelons-nous que le même principe d’élection par grâce s’applique en ce qui concerne notre statut d’enfants de Dieu : <span style="color: red;">Ephés 1,3</span>. Celle-ci relève de la décision de Dieu seul, décision qui a son origine avant la fondation même du monde, en-dehors donc de toute valeur ou mérite personnels.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour autant, la faveur de Dieu relève-t-elle de l’arbitraire seul ? Que signifie le fait que Dieu a aimé Jacob et haï Esaü ? Trois réponses sont ici possibles :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">1ère réponse</span> : l’emploi des verbes aimer et haïr sont utilisés dans une optique de comparaison. On les retrouve, utilisés pour la même fin, dans la bouche de Jésus Lui-même lorsqu’Il parle à Ses disciples du degré d’allégeance qui doit être le leur à Son égard par rapport à leurs proches : <span style="color: red;">Luc 14,26</span>. L’amour que doivent porter les disciples à Christ doit être si différent et supérieur de celui qu’ils portent à ceux à qui ils sont liés par les liens du sang qu’ils sont aussi étrangers l’un à l’autre que le sont amour et haine.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ici, Dieu dit à Israël que la faveur dont il a été l’objet par rapport à son frère jumeau, les Edomites, a la même grandeur que la distance qui sépare l’amour de la haine.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application </span>: sommes-nous bien conscients de ce que cela signifie pour nous d’être l’objet de l’amour de Dieu : <span style="color: red;">Rom 8,31 à 39</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">2ème réponse</span> : l’emploi des verbes aimer et haïr souligne le fait qu’il n’existe aucune demi-mesure dans la position dans laquelle nous nous trouvons devant Dieu. Ou nous sommes l’objet de sa grâce, ou celui de Sa colère : <span style="color: red;">Jean 3,36</span>. Ou nous faisons partie de Son royaume ou nous appartenons aux ténèbres : <span style="color: red;">Actes 26,18</span>. Ou nous sommes au bénéfice de la justification apportée par Christ, ou nous sommes l’objet de la condamnation qui repose sur tous les fils d’Adam : <span style="color: red;">Rom 5,16-17</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le monde spirituel est un monde dualiste : amour – haine ; lumière – ténèbres ; mort – vie…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">3ème réponse</span> : Si l’élection de Jacob par Dieu au détriment d’Esaü s’est faite avant qu’ils n’aient fait ni bien ni mal, le développement des deux enfants démontrera le bien-fondé du choix préalable de Dieu :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: red;">- bien que fourbe, Jacob était désireux des bénédictions spirituelles réservées à l’aîné : Genèse 25,29 à 31</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Esaü, quant à lui, ne manifestera que mépris à l’égard de cet avantage naturel : <span style="color: red;">Genèse 25,32 à 34 ; Hébr 12,16-17</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce n’est pas l’élection qui crée la disposition, mais la disposition révèle le bien-fondé de l’élection !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: purple;">2. L’amour de Dieu pour Israël se démontre par la différence de traitement que connaîtront les deux nations dans leur développement :</span> <span style="color: red;">v 3 à 5</span>.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Tandis qu’Esaü est sévèrement châtié pour ses péchés, sans espoir de relèvement, l’avenir d’Israël est le lieu à partir duquel se révélera la gloire de Dieu pour toutes les nations. La prophétie a sans nul doute ici une double portée :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- elle concerne la venue du Christ, gloire d’Israël : <span style="color: red;">Luc 2,29 à 32</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- mais aussi Son futur règne glorieux : <span style="color: red;">Esaïe 2,1 à 5</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les privilèges énormes dont a bénéficié Israël étaient ainsi la plus grande cause de tristesse que ressentait Paul, devenu apôtre des païens, en pensant à ses frères juifs qui refusait le salut apporté par Christ : <span style="color: red;">Rom 9,1 à 5</span>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #38761d;">Application</span> : sommes-nous conscients des privilèges énormes qui sont liés à notre statut d’élus : <span style="color: red;">Rom 8,15</span> <span style="color: red;">à 17</span>. S’il y a bien une chose qui nous est interdite en tant qu’enfants de Dieu, c’est de douter de Son amour à notre égard !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3518416891279841024.post-60067537211401218072010-06-15T10:00:00.000-07:002010-06-15T10:00:14.962-07:00MALACHIE : INTRODUCTION<div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">1. Position du livre :</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Par la position qu’il occupe dans le canon biblique, le livre du prophète Malachie doit retenir notre attention de manière particulière :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple; font-size: large;">a. Il est le dernier livre de l’Ancien Testament</span>, celui qui, en quelque sorte, récapitule et conclut tout ce que Dieu a à dire à Israël, le peuple qu’Il a choisi.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le livre de Malachie, nous le verrons, est un rappel condensé de tous les grands thèmes développés par les prophètes :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- c’est un rappel du statut particulier qu’occupe Israël, le peuple de Dieu : un peuple choisi par Dieu : <span style="color: red;">Mal 1,2</span></div><div style="text-align: justify;">- c’est un rappel des obligations qu’entraîne pour Israël, et surtout, ses prêtres, ce statut particulier : <span style="color: red;">Malachie 1,6 ; 2,1</span></div><div style="text-align: justify;">- c’est un rappel de la place que doit occuper la loi dans le culte rendu à Dieu par Son peuple : <span style="color: red;">Mal 2,7</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Outre le fait qu’ils sont les porte-paroles de la pensée de Dieu pour les hommes de leur temps, le message de tous les prophètes s’aligne sur les 3 principes énoncés par Moïse, à la conclusion de la promulgation de la loi :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- l’obéissance à la loi mène à la bénédiction : <span style="color: red;">Deut 28,1 à 14</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la désobéissance à la loi conduit à la malédiction : <span style="color: red;">Deut 28,15 à 68</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- la repentance apporte la restauration : <span style="color: red;">Deut 30,1 à 10</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: purple; font-size: large;">b. En tant que dernier livre de l’Ancien Testament, il est le livre qui précède les Evangiles.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Par la position qu’il occupe, le livre de Malachie est, pourrait-on dire, un livre charnière. Il a, à la fois, un pied dans l’Ancien Testament, mais il introduit déjà le Nouveau, par l’annonce qu’il fait de la venue imminente du messager préparant la venue du Seigneur : <span style="color: red;">Mal 3,1</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après Malachie, la seule voix prophétique qui se fera entendre en Israël sera celle de Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus : <span style="color: red;">Marc 1,2</span>. Le livre de Malachie place désormais le peuple de Dieu dans un contexte d’attente : celle de la venue imminente du Messie promis à l’humanité : <span style="color: red;">Gen 3,15</span> et à Israël en particulier : Deut 18,18-19 depuis si longtemps. Parce que nous chrétiens vivons dans le même contexte, celui de l’attente du retour de Christ, le livre de Malachie est porteur pour nous aussi de messages importants.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">2. Présentation du livre :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si Dieu inspire chaque prophète et se révèle à lui : <span style="color: red;">2 Pierre 1,21</span>, c’est de manière personnelle que chacun d’entre eux a traduit dans les mots et le style qui lui convenaient le message dont il était le porteur. Le procédé particulier suivi par Malachie est le dialogue fictif entre Dieu et Son peuple.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le livre de Malachie suit ainsi du début à la fin un même processus : un jeu de reproches adressés par Dieu suivi d’un argumentaire de réponses fait d’affirmations, de plaintes et de demande d’explications. Il exprime à la fois le mécontentement de Dieu à l’égard du peuple et celui du peuple à l’égard de Dieu. Malachie parle comme avocat de Dieu et accusateur du peuple. Le découpage du dialogue se repère facilement par le fait que les mêmes expressions en introduisent les différentes parties : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #e69138;">1ère reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 1,2</span> : je vous aime… mais vous dites : en quoi…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000;">2ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 1,6</span> : un fils honore son père… mais vous dites : en quoi…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #f1c232;">3ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 1,11</span> : en tout lieu on offre de l’encens pour mon nom… mais vous dites : <span style="color: red;">Mal 1,12-13</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #6aa84f;">4ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 2,13</span> : vous couvrez l’autel de Dieu de vos larmes… et vous dites : Pourquoi : <span style="color: red;">2,14</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #45818e;">5ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 2,17</span> : vous fatiguez le Seigneur par vos paroles et vous dites…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #3d85c6;">6ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 3,7</span> : revenez à Moi et vous dites…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #674ea7;">7ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 3,8</span> : Oui, vous me frustrez… et vous dites.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #a64d79;">8ème reproche</span> : <span style="color: red;">Mal 3,13</span> : Vos paroles ont été dures et vous dites : <span style="color: red;">v 13 et 14</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-size: x-large;">3. Présentation de l’auteur et époque de rédaction :</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Outre son nom qui signifie « Messager », nous ne connaissons rien de personnel sur l’auteur du livre. A cause des références répétées qu’il fait aux prêtres et au service qui se fait dans le temple, et la similitude des péchés qu’il dénonce avec ceux de l’époque d’Esdras et de Néhémie (les divorces des prêtres et leur union avec des étrangères : <span style="color: red;">Esdras 9 et 10</span>), Malachie est un prophète qui se situe dans la période postérieure à l’exil, après que le temple ait été reconstruit.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après l’enthousiasme et l’engouement des premiers moments, Israël était retombé dans un culte tiède et formaliste un peu semblable à celui que le Seigneur dénonce pour l’Eglise de Laodicée : <span style="color: red;">Apoc 3,15-16</span>. Tel est le contexte spirituel dans lequel il faut entendre le message du livre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Ichtus02http://www.blogger.com/profile/14513954548824854494noreply@blogger.com0